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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 18:23

Communiqué de la Fédération Solidaires Étudiant-e-s

Il y a trente ans, 100 000 personnes manifestaient à Paris, concluant une Marche pour l’égalité et contre le racisme partie de Marseille pour dénoncer les crimes et discriminations racistes, les violences policières, et une campagne électorale marquée par la xénophobie et l’idéologie sécuritaire qui vit, comme à Dreux, des alliances avec le Front national.

Depuis trente ans, cette Marche fait l’objet de récupération politicienne, dévoyant son message originel au profit d’un antiracisme vidé de son contenu politique et coupé des réalités. Rien, ou presque n’a changé depuis : les gouvernements successifs des partis majoritaires de droite et de gauche ont au contraire repris à leur compte les idées de l’extrême droite, et sont venus renforcer le climat raciste, sexiste et élitiste, par leurs discours et par les politiques qu’ils continuent à appliquer. Le gouvernement "socialiste" au pouvoir aujourd’hui s’inscrit dans la lignée de ses prédécesseurs, en enfermant et expulsant les immigré-e-s à qui l’on refuse de donner des papiers, en stigmatisant les Rroms, les musulman-e-s ou les habitant-e-s des quartier populaires, et en appliquant scrupuleusement une politique libérale qui vient accroître toujours plus les inégalités.

Après le meurtre de notre ami et camarade Clément, qui s’est fait tuer parce qu’il a fait le choix de rejoindre celles et ceux qui luttent sans compromissions contre une société raciste, sexiste, homophobe et inégalitaire, ce gouvernement a annoncé à grand renfort de communication médiatique la dissolutions purement symbolique de groupuscules d’extrême-droite. Nous ne sommes pas dupes de cette nouvelle instrumentalisation, alors que le 6 juin, lendemain du meurtre de Clément, la police organisait une rafle sans précédent visant les sans-papiers dans le quartier populaire de la Goutte d’Or à paris. Ni les meurtres, ni les agressions quotidiennes ne sont venus bousculer le confortable immobilisme de celles et ceux qui, par leur silence, renforcent la confiance grandissante des fascistes, qui du FN à Troisième Voie, sont de plus en plus présents dans l’espace médiatique et, surtout, dans la rue.

On ne combat pas l’extrême-droite et ses idées avec des mots mais avec des actes.

Il est donc urgent de reprendre la rue, nos droits et notre confiance. Trente ans après la marche pour l’égalité et contre le racisme, ses mots d’ordre sont plus que jamais d’actualité : montrons notre opposition à un état et une police raciste, à la marginalisation et à la stigmatisation des minorités, à une société de plus en plus inégalitaire et à la banalisation de l’extrême droite. Soyons toujours plus nombreux-se-s à nous lever face aux injustices et aux inégalités que nous observons et subissons, à être solidaires les un-e-s des autres, à rejoindre les initiatives portées par celles et ceux qui se battent pour leurs droits et leur dignité.


Rappelons leur en défilant à Paris le samedi 7 décembre que s’ils sont puissants, nous sommes déterminé-e-s.

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23 novembre 2013 6 23 /11 /novembre /2013 11:57

Mercredi dernier, une nouvelle manifestation a eu lieu pour lutter contre les expulsions, contre la privatisation et pour une éducation ouverte à toutes et tous !

Afin de discuter des suites du mouvement et de réfléchir à de nouvelles perspectives sur la façon dont on mènera cette lutte,

Une réunion publique aura lieu au local de Solidaires 21 le mercredi 27 novembre !

RDV 14h arrêt de tram Erasme ou

RDV directement 14h15 local de Solidaires, rue des Grands Champs !

Cette réunion est ouverte à toutes ceux et celles qui veulent y participer !

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 22:15

Aujourd'hui, de nombreuses personnes ont répondu présente au rassemblement organisé par le collectif de mobilisation de Dijon !

Lycéen-ne-s, étudiant-e-s, salarié-e-s, organisations syndicales, organisations politiques, toutes personnes militantes se sont réunies pour lutter contre les expulsions, contre la privatisation des universités, pour une éducation gratuite à toutes et tous, quelque soit leur classe sociale, leurs origines...

Partant de l'Université pour aller Place de la lib, passant au centre ville et devant certains lycées, les voix se sont faites entendre aujourd'hui !

Le combat ne fait que commencer ! Un prochain rassemblement est prévu la semaine prochaine, pour nous faire entendre et faire valoir les droits de toutes et tous !

RDV MERCREDI 20 NOVEMBRE 14H PLACE DE LA LIB !

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 21:56

"Les reniements ça suffit,

Les élus, le gouvernement doivent agir sans délais ! "

CONTRE le racisme, la xénophobie qui se sont implantés et se sont trop banalisés !

POUR LUTTER face à la pauvreté croissante et à une austérité sans rivage

POUR RESPECTER les droits sociaux de toutes et tous, quelles que soient leurs origines !

Signez la pétition ci-dessous !

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 08:36

Rassemblement aujourd'hui !

13h30 Aristote / Platon ; 14h Place de la Lib !

Ci-dessous, le communiqué écrit par le comité de mobilisation de Dijon :

Ce jeudi 14 novembre 2013 aura lieu un rassemblement à 14h place de la Libération pour la défense de l’accès à l’éducation, organisé par le comité de mobilisation de Dijon.

Alors qu’aujourd’hui en France, les expulsions de lycéen-e-s et étudiant-e-s sans-papier s’accélèrent malgré un gouvernement de gauche ; nous, étudiant-e-s, lycéen-e-s et travailleurs-euses nous opposons à la politique de Manuel Valls.

Pour nous, il est hors de question d’accepter que la scolarité d’élèves soit saccagée par des décisions injustes, arbitraires et brutales. Tout élève doit pouvoir mener sa scolarité à terme, quels que soient sa nationalité, son statut ou celui de ses parents. La disparition d’un-e élève, capturé-e dans le cadre scolaire ou ailleurs, est un événement intolérable.

Nous exigeons le retour des élèves expulsé-e-s avec leurs familles : de Khatchik, lycéen parisien expulsé en Arménie ; de Léonarda avec toute sa famille, expulsées au Kosovo, mais aussi de Cheikh Kouyate, lycéen de Crest (Drome) expulsé au Mali en juin alors qu’il allait passer une épreuve de baccalauréat ; de David Victor, élève malgache de BTS au lycée L. Rascol d’Albi expulsé en mai ; de Dreini Kalanderi, élève kosovar du lycée d’Audincourt expulsé le 1er octobre ; et de tous ceux et de toutes celles qui ont sans doute été expulsé-e-s en silence.

Nous sommes également mobilisé-e-s pour défendre l’accès de toutes et tous à l’enseignement supérieur, qui subit dans le cadre du processus de Bologne un désengagement progressif de l’État. Pour combler leur déficit engrangé par ce désengagement, les universités adoptent des politiques d’austérité qui nuisent à un enseignement de qualité et entraînent des conditions d’études scandaleuses. A l’université Paul Valéry de Montpellier, le budget a été diminué de 4 millions d’euros, entraînant le gel ou la suppression de très nombreux postes.

Ce désengagement progressif du public se traduit par une présence de plus en plus claire et assumée d’entreprises au sein de nos universités. Cette privatisation rampante est un danger pour une éducation émancipatrice et non au service de l’économie et des lois du marché, un danger pour une éducation ouverte à tous. En effet, le désengagement du public et l’autonomie des universités entraînent notamment une hausse des frais d’inscriptions, comme on a déjà pu le voir à l’université Paris Dauphine.

Augmenter les frais d’inscriptions, c’est fermer l’université aux étudiant-e-s les plus précaires. Ces derniers sont d’autant plus exclu-e-s que les diverses mesures rendent de plus en plus compliquée la poursuite d’études pour les étudiants dans l’obligation de se salarier pour financer leurs études. Or, ces étudiant-e-s sont de plus en plus nombreux, et cela ne peut qu’aller en augmentant si le CNOUS persiste à se transformer en organisme dont le but principal est la rentabilité.

Lycéen-ne-s sans-papiers, étudiant-e-s et lycéen-ne-s précaires, même combat !
Pour un accès à l’enseignement pour tous
!”

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5 novembre 2013 2 05 /11 /novembre /2013 22:39

Communiqué du 2 novembre 2013

Lundi, un campement a été évacué avec violences par les forces de l’ordre sur le campus de l’Université Lille 1 à Villeneuve d’Ascq. Le collectif de solidarité avec les Rroms et le syndicat SUD Etudiant-e Lille avaient, en dernier recours proposé d’héberger, avec l’accord de l’intersyndicale (SUD-Solidaires, CGT, CFDT, FO, FSU, UNSA, CFE-CGC), une centaine de rroms, dont la moitié d’enfants, dans l’actuelle Bourse du Travail de Lille-Fives.
Mardi, les syndicats ont ouvert l’ancienne bourse du travail pour permettre aux Rroms d’occuper ce bâtiment vacant. La police est intervenue, et les Rroms ont dû repartir pour une deuxième puis une troisième nuit à la Bourse du Travail.
La préfecture puis le Conseil général et la Mairie ont reçu tour à tour l’intersyndicale, sans jamais proposer de solution. Aujourd’hui, l’intersyndicale demande à ce qu’une table ronde avec les institutions, les syndicats et les associations soit ouverte pour trouver des solutions.
La situation est intenable, et l’Etat se retrouve dans l’illégalité. En effet, s’appuyant sur une ordonnance du Conseil d’Etat (12 février 2012, qui place le droit à l’hébergement d’urgence en liberté fondamentale) et une décision du juge des référés de Lyon du 4 avril 2013 sur le fondement de l’article L 345-2-2 du code de l’action sociale et des familles qui édicte que : « toute personne en situation de détresse médicale, psychique et sociale a accès, à tout moment à un dispositif d’hébergement d’urgence », les syndicats exigent que des solutions soient trouvées immédiatement par les autorités publiques.
De plus, les syndicats demandent à ce qu’une évaluation globale de la situation sanitaire et sociale des 50 enfants et de leurs familles, actuellement accueillies à la Bourse du travail, soit faite par les services de l’aide sociale à l’enfance du Conseil Général du Nord.
La situation est aujourd’hui intenable et, si l’élan de solidarité qui s’est manifesté est important, les autorités refusent encore aujourd’hui d’apporter des solutions, alors que les caravanes ont été saisies et que les Rroms se retrouvent sans toit.
La mobilisation continue et la solidarité est plus que jamais nécessaire face à cette situation inacceptable.

Actuellement, la situation n'a toujours pas changé. Les Roms vivent toujours à la Bourse du Travail de Lille Fives dans des situations des plus précaires.

Aujourd'hui, une manifestation contre la politique raciste de Valls s'est formée à Lille, en soutien au Roms, lycéen-ne-s, étudiant-e-s expulsé-e-s...

Une nouvelle manifestation est prévue jeudi 7 novembre.

Parce-que les lycéen-ne-s et étudiant-e-s sans papiers sont stigmatisé-e-s et que le racisme anti-Roms s'est beaucoup trop banalisé...

Partout, luttons toutes et tous contre la banalisation et la mise en pratique des idées racistes du gouvernement !

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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 23:56
Toutes et tous dans la rue jeudi 14 novembre !

-Contre les expulsions des étudiant-e-s/lycéen-ne-s sans papiers

-Pour une éducation ouverte à toutes et tous

-Contre la sélection sociale au lycée et à l'université



Rendez-vous jeudi 14 Novembre

13h30 devant les amphis Aristote-Platon sur le campus

14h place de la Libération à Dijon

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18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 09:34

Communiqué de la Fédération Solidaires Etudiant-e-s

Aujourd'hui à Paris, comme à Grenoble, Avignon, Angers,etc, plusieurs milliers de lycéen-ne-s ont manifesté pour protester contre l'expulsion de deux de leurs camarades : Leonarda Dibrani, collégienne de 15 ans expulsée le 9 octobre et dont l'arrestation devant son lycée a provoqué le remue-ménage médiatique et "bienpensant" des derniers jours ; et Khatchik Kachatryan jeune lycéen, élève du lycée Camille Jenatzy (Paris 18ème) qui a été expulsé vers l’Arménie le samedi 12 octobre pour "défaut de titre de séjour".

Une vingtaine de lycées étaient bloqués aujourd'hui, et les lycéen-ne-s appellent au blocage de tous les lycées demain matin et à plusieurs rassemblements et manifestations partout dans le pays.

Depuis plusieurs jours les politiques s'échauffent sur le fait que la jeune collégienne ai été arrêtée à la sortie des classes, insistant sur la "sanctuarité de l'école" et protestent à propos des conditions de l'arrestation.

Mais étrangement, personne ne s'insurge du fait même qu'elle puisse être expulsée alors qu'elle est scolarisée en France depuis 5 ans. Le problème ne se situe pas au niveau des conditions de l'expulsion mais bien à celui de la politique d'immigration de Manuel Valls, ministre de l'intérieur.

Depuis son accession à ce poste, celui-ci, a droite ligne du précédent gouvernement, expulse les sans-papiers et les camps de Rroms dans la plus grande indifférence politicienne et dans un climat nauséabond d'islamophobie, de stigmatisation des immigré-e-s et des populations Rroms. C'est cela qu'il faut dénoncer, et les lycéen-ne-s l'ont bien compris puisqu'ils/elles arboraient aujourd'hui de nombreuses pancartes « Valls démission », « Non aux expulsions ».

Symboliquement, c'est également un 17 Octobre qu'en 1961 les algériens à Paris se révoltaient contre le racisme d'Etat, en rompant le couvre feu à l'encontre des nords-africains présents en métropole.
Aujourd'hui, si on ne noie plus les "étrangers" dans la Seine, l’État expulse à tour de bras, renvoyant les immigrés vers des situations qui les mettent en danger, tandis que l'Europe se ferme de plus en plus, laissant des centaines de réfugiés se noyer en Méditerranée.
Ces politiques gouvernementales se répercutent aujourd'hui à tous les niveaux de la société, attaquant les acquis sociaux et encourageant la propagation des idées d'extrême-droite. Dans les lycées comme dans les facs il nous faut lutter contre les réformes libérales et la sélection !
L'éducation, de la maternelle à l'enseignement supérieur se doit d'être ouverte à tou-te-s, sans conditions et sans distinction d'origines et de « citoyenneté ». Il est inadmissible que des élèves et des étudiant-e-s ne puissent s'inscrire pour « défaut de titre d
e séjour » !

Nous, Solidaires Etudiant-e-s, soutenons pleinement la mobilisation lycéenne, l'appelons à s'auto-organiser, et demandons :
– Le retour immédiat de Leonarda et Katchik
– La délivrance automatique de papiers pour toute-s les personnes inscrites dans l'enseignement français
– L'arrêt des expulsions, l'ouverture des frontières et la régularisation de tou-te-s les sans-papiers.
– Le retrait du décret, interdisant aux "étranger-e-s" (hors UE) de passer les concours de l'enseignement privé.
– Une éducation publique, gratuite, émancipatrice et critique, ouverte à tou-te-s

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17 octobre 2013 4 17 /10 /octobre /2013 22:28

L'Assemblée Générale d'aujourd'hui nous a permis de réfléchir à de nouveaux moyens d'action...

Un collectif de mobilisation s'est créé !

Une journée d'action nationale est prévue pour le jeudi 24 octobre !

N'hésitez pas à nous rencontrer ce jour-là dans la cafétéria du bâtiment Droit / Lettres entre 11h et 14h.

Nous serons présents afin d'informer plus précisément les étudiant-e-s sur les nouvelles réformes à venir. Loi Fioraso, nouvelle réforme, protection sociale mais aussi fusion des universités, précarité étudiante, austérité... le débat est ouvert !

Une mobilisation est déjà mise en place dans certaines universités (Montpellier, Toulouse, Paris 8...).

Les lycéen-nes s'y mettent également.

A nous de suivre le pas et de riposter contre les attaques du gouvernement !

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 17:18

A l'appel de l'UGED-Solidaires Etudiant-e-s

Rendez-vous à 12h Amphi Roupnel !

Assemblée Générale Jeudi 17 Octobre !
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  • : Bienvenue sur le blog de l'Union Générale des Étudiants de Dijon, section locale de Solidaires étudiant-e-s - Syndicats de Luttes (anciennement Fédération syndicale étudiante). Pour ne pas vivre enchaîné, il faut lutter, pour lutter, il faut s'unir, et pour s'unir, s'organiser...
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