Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
2 mai 2013 4 02 /05 /mai /2013 18:43
Partager cet article
Repost0
17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 17:25

(Nous publions ici le contenu de notre Droit de cités n° 6, notre bulletin pour les étudiants résidents en cités U, en lien avec les deux campagnes menées cette année par la FSE).


Avant la fin d'année, nous rendons comptes de notre activité annuelle à destination des étudiants en cité U.

Victoire sur le WIFI : il reste gratuit et public

Le rectorat ne s'en vante pas mais il a finalement reculé sur son projet de rendre l'accès au WIFI en cité U payant. En effet, au début de l'année, arguant que la connexion était pourrie (ce qui était vrai vu le manque d'investissement dans les installations) le CROUS a présenté devant son Conseil d'Administration un projet de privatisation du WIFI via l'entreprise Wifirst pour près de 20 € par mois. Scandalisés de voir que les étudiants de voir allaient encore raquer, nous avons lancé une mobilisation : 1500 signatures sur notre pétition ( soit 1 étudiant en cité U sur 2), pression sur le Conseil Régional (qui avait financé le WIFI), articles dans la presse et la radio, intervention de notre élu au Conseil d'Administration.

C'est donc une victoire : la connexion reste gratuite et a même été améliorée, preuve que le CROUS et le rectorat ont compris qu'il fallait arrêter de se faire de l'argent sur le dos des étudiants les plus populaires.

 

Chambres en cités U : Fini la destruction !

Le dernier Conseil d'Administration du CROUS a enfin voté la revendication défendue par la FSE depuis plus d'un an : l'arrêt de la destruction des chambres. Cette destruction a été imposée par le pseudo « plan de rénovation » de Génération Campus qui, à partir de 3 chambres de 9 m² faisait 2 chambres de 15 m² (studettes). Cela avait pour conséquences de détruire un tiers des chambres (50 par pavillon), d'augmenter les loyers de 146 à 294 euros et de casser toute vie sociale.

Ce plan de rénovation est donc abandonné au profit de chambres de 10m² avec douche et toilettes individuelles, et sans détruire de chambre. Au passage , nous avons obtenu que dans les prochains bâtiments rénovés qu'un espace de détente soit créé au rez-de-chaussée, avec tables, canapés et télé.

A cause de Génération Campus, 300 chambres ont étés détruites. C'était une insulte aux étudiants populaires qui ont besoin de chambres à loyer abordable.

 

Pour aller plus loin, nous lancerons une mobilisation l'année prochaine pour obtenir la baisse des loyers. En effet, dès le 1er janvier 2012, le CROUS aura fini de rembourser la construction de la Résidence Antipodes, ce qui lui fera économiser 1,2 millions d'euros par an. Pour la FSE, cet argent doit servir à baisser les loyers très chers des studios d'Antipodes, ainsi que les chambres rénovées de 10m2.

Partager cet article
Repost0
7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 13:26

 

 

 

Une bourse ou un logement: C'est maintenant!

 

Vous aller le découvrir bientôt, le Crous est l'organisme qui gère les bourses et les logements publics. Que tu souhaite avoir une bourse, un logement, ou les deux, la procédure est la même et se fait uniquement par internet via le site www.cnous.fr (encart «la vie étudiante», puis «simulateur»).

Google Là vous pourrez calculer à combien s'élève votre droit à la bourse divisible par les 10 mois de l'année universitaire.

Pour le calculer, vous aurez absolument besoin du revenu brut global (RBG) de vos parents inscrit sur leur feuille d'imposition de 2009. Pour faire la demande de logement, pas de simulateur, mais le site du CROUS (www.crous-dijon.fr) vous servira à repérer les différentes résidences (d'un type de logement à un autre, le prix varie beaucoup de 147 € à 350 € par mois).

 

Vous avez jusqu'au 30 avril 23h59 (dernier délai !) pour saisir un Dossier Social Étudiant (DSE sur le site https://dse.orion.education.fr/depot/), le dossier où vous demandez une bourse et un logement. Pour le saisir, vous avez besoin de votre numéro « BEA », normalement inscrit sur votre carte de lycéen. Vous avez 4 vœux à faire : n'hésiter pas à les remplir tous, en indiquant plusieurs résidences, pour être sûr de bien avoir un logement à la fin ! A chaque fois que vous faites un vœu, demandez une bourse et un logement en même temps !

 

3 semaines environ après avoir saisi votre DSE sur internet, vous recevrez à l'adresse de vos parents un dossier papier à remplir. Vous devrez le renvoyer au plus vite, avec des documents, comme l'avis d'imposition 2009 de vos parents.

 

Une fois le dossier étudié, vous recevrez la réponse du CROUS fin juin - début juillet. Le document qui vous est envoyé est super précieux : c'est la « notification conditionnelle ». Elle vous donne la réponse pour votre bourse, mais pas pour votre logement : à cette période, la commission chargé d'attribuer les logements ne s'est pas encore déroulée. Il ne faut donc pas paniquer : il est écrit sur toutes les notifications « demande de logement : en attente », ce n'est pas définitif.

 

C'est en juillet que vous recevrez une deuxième « notification conditionnelle » et c'est là qu'apparaitra une réponse pour votre logement : « attribution » ou « en attente ». Si c'est en attente, alors là vous êtes mal : parce que en attente, le CROUS ne vous recontacte jamais. La seule solution, c'est d'harceler le CROUS ou de contacter un syndicat comme la FSE. Dans tous les cas, il vaut mieux commencer à chercher un logement dans le privé, pour être sûr à avoir un logement à la rentrée.

 

Si la réponse est l'  « attribution », le courrier contient aussi un coupon de réponse pour accepter la proposition de logement qui vous est faite. Il faut répondre de suite, sinon l'offre de logement s'annule et on ne peut pas recommencer la procédure... Une petite info : même au CROUS il faut verser deux mois de loyer d'un coup à la rentrée : la caution (elle est encaissée puis vous est reversée en juin prochain) plus le loyer du premier mois.

 

Le premier versement de la bourse tombe sur votre compte fin septembre... ...bonne chance !


Partager cet article
Repost0
18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 20:54

Petition-Wifi--cites-U.jpg

Bloquons la privatisation du Wifi par le CROUS, qui veut en refiler la gestion à une entreprise privée, pour  19, 90 € par mois ! Avec la FSE, refusons cette privatisation d’un service indispensable pour les étudiants, et que nous payons déjà dans notre loyer ! Revendiquons que l’université étende son réseau ENT aux cité U, sans surcoût pour les étudiants !

  Refusons de continuer le pseudo « plan de rénovation » des cités U qui détruit 3 chambres « traditionnelles » de 9 m2 pour en faire des « studettes » de 15 m2, dont les passent de 146 € à 294 € ! Réduire l’accès aux logements en cités U et détruire des chambres sans construire n’est pas une fatalité ! Un autre plan de rénovation est possible : au lieu de détruire, on rénoverait les chambres de 9 m2 au même prix (comme à Lamartine, Bossuet et Buffon), et de l’argent serait dégagé pour construire de nouveaux pavillons !

 

Signez la pétition de la FSE ! 

 

Partager cet article
Repost0
6 mai 2010 4 06 /05 /mai /2010 09:12

Ma parole contre la tienne... La formule pourrait résumer l'action menée par la Fédération syndicale étudiante (FSE) mardi 04 mai 2010 au restaurant universitaire Mansart du Crous de Dijon, commentée ensuite par son gestionnaire, Simon Drevet. Pour cette Journée nationale d'action de la FSE sur le logement, la section dijonnaise avait en effet choisi de bloquer les caisses du restaurant universitaire afin de laisser passer gratuitement les étudiants et ainsi faire pression sur le Crous dans le but de faire avancer leurs revendications. Quand le rapport de force s'instaure, chacun tient le discours qui lui sied le mieux...

Temps de l'opération

- Porte-parole FSE : "L'opération a duré 25 minutes".

- Simon Devret : "L'action a duré une bonne demie-heure".

Plateaux-repas passés gratuitement

- Porte-parole FSE : "Nous avons passé environ 600 plateaux-repas gratuitement".

- Simon Devret : "350 plateaux-repas sont passés gratuitement" (information communiquée en fin de journée mardi 04 mai).

Des personnels complices de l'opération?

- Porte-parole FSE : "Nous avions préalablement rencontré un certain nombre de personnels pour préparer l'action car elle ne pouvait pas avoir lieu si on ne la préparait pas ensemble. Les personnels se sont engagés à continuer de servir des plateaux repas pour que les étudiants puissent manger".

- Simon Drevet : "Ils viennent en force pour ce type d'action-là - ils étaient sept ou huit, et ils se mettent aux caisses. C'était un peu la panique car les caissières, non prévenues, ne savaient pas quoi faire. De mon côté, j'ai demandé des consignes à ma direction et j'ai géré cela comme je le pouvais. J'ai fait en sorte que cela se passe le moins mal, que les étudiants aient accès à la restauration et que le personnel ne soit pas pris à parti ou violenté".

- Rémy Boillaud, gestionnaire du RU Montmuzard : "Les consignes de la direction dans cette situation est de dire au personnel de ne pas s'opposer à l'action mais de laisser passer dans la limite de ce qui est distribué. Par contre, nous ne ré-alimentons pas derrière, ce qui fait que cela s'essouffle rapidement".

Retenue sur salaire du personnel?

- Porte-parole FSE : "La pression devenait trop grande pour le personnel, du coup, nous avons préféré arrêter pour qu'il n'y ait pas de souci. Ce sont eux qui sont venus nous voir à la fin pour dire qu'il y avait une trop grande pression sur eux, nous demandant d'arrêter. Il y a eu des menaces du Crous : le personnel craint par exemple que l'argent des repas passés gratuitement soit retenus sur leur salaire : la perte pour le Crous étant estimée à environ 2.000 euros... Nous sommes en solidarité avec le personnel et c'est un message fort que nous voulons faire passer au Crous : nous voulons casser l'opposition qui est faite entre les étudiants et le personnel ouvrier. Il ne faudrait pas que notre action retombe sur eux, ce serait vraiment un scandale".

- Simon Devret : "C'est évidemment faux et complètement incohérent ! Je ne vois pas pourquoi le personnel devrait assumer les actions de la FSE. Elle se prétend responsable, qu'elle le soit ! Il est hors de question de prélever quoi que ce soit sur le salaire du personnel qui n'y est pas pour grand-chose et qui est surtout victime de ce type d'action. La perte sèche est donc pour le Crous... à un moment où il n'en a vraiment pas besoin".

- Caissière n°1 : "Les jeunes nous ont dit qu'il fallait laisser passer les étudiants gratuitement. Si nous nous sommes arrêtés, c'est parce que le syndicat avait donné comme consigne de ne pas laisser passer plus de 150 personnes".

- Caissière n°2 : "Monsieur Devret nous aurait menacés de retirer de l'argent sur notre salaire ? Non mais ça ne va pas ! Il ne faut pas raconter n'importe quoi, monsieur Drevet n'a jamais dit ça".

Menaces ou agressivité?

- Porte-parole FSE : "Monsieur Devret a été particulièrement infâme au début de l'opération : il a commencé à me bousculer et ensuite, il a fait mine de vouloir me mettre un coup de tête". 

- Simon Devret : "J'ai essayé de m'opposer à eux mais par le dialogue. La FSE est un syndicat à tendance révolutionnaire, plutôt agitateur. Autant sur le fond leurs revendications sont ce qu'elles sont, légitimes ou non, autant sur la forme, je trouve agressif cette façon de faire".

Objectifs atteints?

- Porte-parole FSE : "L'objectif était de faire une action de sensibilisation auprès des étudiants et je crois que le message est passé et qu'ils en parleront autour d'eux. Il s'agissait de faire pression sur le Crous et pour ça, je pense que ça a fonctionné. En même temps, c'est cela qui nous aide à construire un rapport de force mais quoi qu'il arrive, ce type d'action est toujours difficile à gérer".

- Simon Drevet : "Le RU de Montmuzard (voir lien ci-dessous) étant fermé ces temps-ci, nous faisons notre maximum pour accueillir les étudiants à Mansart. Donc créer ce type d'incident, c'est plutôt contre-productif. La FSE dit : "Allez-y, c'est gratuit, nous en prenons la responsabilité" ; moi je me demande bien laquelle".

En rade de papier toilette...

- Porte-parole FSE : "L'une de nos trois revendications est sur le papier toilette : le directeur de la résidence Mansart (Simon Drevet) a en effet décidé de faire des économies et donc de couper les 5.000 euros de budget annuel de papier toilette. Nous avions en parallèle la revendication de rééquiper les offices en micro-ondes et en plaques-chauffante : en janvier nous avons gagné le rachat de nouveaux micro-ondes et du coup ils nous ont dit que cette dépense ayant été effectuée, ils allaient supprimer le papier toilette. Donc les étudiants se baladent avec leur papier toilette dans les couloirs...". 

- Simon Devret : "Quand ils disent avoir eu gain de cause sur les micro-ondes, il faut savoir d'abord que jusqu'aux dernières élections il y a deux mois, aucun représentant de la FSE ne siégeait au conseil d'administration du Crous (depuis, Tennessee Garcia de la FSE a été élu au Conseil fin mars 2010)... Sinon, sur les micro-ondes, je ne sais pas si je dois me justifier là-dessus, il y a des choix budgétaires qui sont faits. En tout cas, nous avons comme politique de faire en sorte que la vie en résidence soit la plus agréable possible dans la mesure de nos moyens. Je n'ai jamais refusé d'acheter quoi que ce soit pour le confort des étudiants mais il existe aussi des questions d'arbitrage. Quant au papier toilette, cela posait quelques problèmes : nous en distribuons beaucoup moins directement dans les toilettes parce qu'on en retrouvait en guirlandes dans les offices. Donc j'ai réduit les quantités. J'en mets au moment où les étudiants arrivent et il en reste toujours à disposition auprès du personnel de service. De toute façon, il me semble que la grande majorité des étudiants préfèrent se fournir eux-mêmes". 

* Retrouvez bientôt sur dijOnscOpe la deuxième partie de l'article sur les revendications de la FSE quant au logement étudiant.

 

Hanaë Grimal, Dijonscope

Partager cet article
Repost0
17 novembre 2009 2 17 /11 /novembre /2009 20:18

Dans le cadre de notre campagne pour dénoncer la précarité étudiante dans tous les aspects de notre vie, la FSE lance une pétition pour exiger la justice sociale et des conditions de vie et d’études dignes. Voici le texte de cette pétition :


En cette rentrée, notre situation sociale devient de plus en plus précaire : nos conditions de vie et d’études ne cessent de se dégrader. Nous sommes de plus en plus nombreux à galérer pour trouver un logement abordable, à nous salarier pour payer nos études et faire face aux dépenses de la vie quotidienne.


Cette précarité va de pair avec la privatisation de l’université et du CROUS, qui vise à empêcher les étudiants les moins favorisés d’accéder à l’université. Pourtant, des moyens existent pour tous les étudiants puissent accéder à l’université, et étudier dignement !


Pour en finir avec la précarité, la vie des étudiants ne doit plus être soumis aux intérêts privés qui, répondant à une logique de rentabilité, cherchent à se faire toujours plus d’argent sur le dos des étudiants. Seul le service public garantit l’accès de tous à l’université en assurant de bonnes conditions de vie et d’études aux étudiants.


Avec la FSE, luttons contre la précarité. Pour améliorer notre situation, faisons aboutir nos revendications de justice sociale !

 

Nos revendications:

 

→Rénovation et construction massive de cités U, à hauteur des besoins.

→Amélioration des conditions de vie en cité U (chauffage, offices équipées avec frigos, plaques, Wifi…).

→Egalité des droits entre étudiants français et étudiants étrangers, refus de la préférence nationale.

→Augmentation du nombre et du montant des bourses, retour aux critères de bourses supprimés.

→Retour à la parité Etat/étudiant dans le prix du ticket RU.

→Etablissement d’un statut de l’étudiant salarié (même pour les étudiants travaillant moins de 20h par semaine).


=>Signer la pétition!<=


Partager cet article
Repost0
26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 13:18
Pour lutter contre l'expulsion prochaine par le CROUS d'un étudiant étranger, la FSE appelle tous les étudiants à se faire entendre auprès du CROUS, pour exprimer votre refus de cette expulsion et votre indignation devant ces pratiques honteuses !

N'hésitez pas à appeler ou envoyer un mail, le plus fréquemment possible à Jean-Marie Bigarnet, responsable du Logement au CROUS. Voici ses coordonnées professionnelles :

jean-marie.bigarnet@ac-dijon.fr
06 31 98 73 59


Pour que cela soit plus simple, nous vous proposons de copier-coller ce texte dans votre mail :

objet : Je refuse les pratiques honteuses du CROUS, dont l'expulsion de cet étudiant étranger !

texte : "Monsieur Bigarnet, Je suis étudiant à l'université de Bourgogne et je tiens à vous faire part de mon indignation vis à vis des pratiques du CROUS d'expulsion et de discrimination envers les étudiants étrangers (dont les changements de serrure), qui sont indignes d'un organisme public et social comme le CROUS !
Ce n'est pas le premier étudiant à souffrir de ces pratiques, c'est pourquoi elles doivent cesser au plus vite ! Je demande à ce qu'une réelle transparence soit établie dans l'attribution ou le refus des milliers de chambres universitaires qui dépendent du CROUS !
Le CROUS doit rester un organisme public et social, dont le seul objectif doit être de garantir la justice sociale, et de permettre aux étudiants des classes populaires de pouvoir étudier dignement, dans les meilleures conditions possibles. "
Partager cet article
Repost0
26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 12:27
Face à l'expulsion programmée d'un étudiant mauritanien de sa chambre étudiante, le jetant ainsi à la rue, la FSE a réagit en envoyant une lettre au directeur du CROUS, Patrick Bougenot, afin de lui exprimer le scandale de cette situation.
La FSE revendique :
- L'attribution d'un logement en cité universitaire à cet étudiant.
- La fin des discriminations à l'égard des étudiants étrangers par rapport à la question du logement étudiant.
- L'arrêt des pratiques honteuses du CROUS pour "convoquer" les étudiants en changeant leurs serrures pendant leur absence.
- La transparence du CROUS dans l'attribution des chambres étudiantes, notamment par rapport au nombre de logement vides.

Monsieur le Directeur,

Nous souhaitons vous entretenir du cas d'Abdoul Wahab AW, étudiant mauritanien en
2ème année de Master Base de données et Intelligence Artificielle à l'université de Bourgogne. Il
a saisi notre syndicat il y a une semaine pour un problème de logement.

Logé à la résidence Montmuzard pendant l'année universitaire 2008 – 2009, il occupe
depuis cet été une chambre traditionnelle au pavillon Bossuet, prolongation qui lui a été
accordée après justification d'un contrat de travail pour l'été. Au cours de la première quinzaine
d'octobre, il lui a été signifié de manière orale par la résidence qu'il serait prochainement
expulsé de sa chambre, sans plus d'indications. Menace mise à exécution lundi 19 octobre : le
barillet de sa serrure a été changé par le CROUS, encore une fois sans l'en avertir, tandis qu'il
était en cours. C'est uniquement par l'intervention de la FSE que M. AW a pu bénéficier d'une
autre chambre au pavillon De Brosses pour la nuit, le CROUS ayant refusé de lui donner accès à
ses affaires personnelles. Sans notre intervention, cet étudiant étranger aurait passé la nuit
dehors. Le lendemain, c'est par de multiples échanges avec Jean-Marie BIGARNET, responsable
du Département Vie de l'étudiant, que celui a concédé une prolongation de logement, jusqu'au
31 octobre 2009, date à laquelle, nous a t-on signifié oralement, il sera expulsé.

Il nous paraît important, Monsieur le Directeur, de vous préciser certains éléments. La
situation de M. AW est totalement régulière quant à son inscription à l'université de Bourgogne et
vis-à-vis de la Préfecture de Côte d'Or. Vos services lui reprochent un retard dans le paiement de
son loyer. Actuellement, il a un retard de loyer de 246 euros, correspondant au loyer du mois de
septembre, auquel le CROUS a ajouté le loyer du mois d'octobre, qui n'est toujours pas écoulé.
Le loyer de septembre est donc le seul qui connait un retard de paiement. Ces retards de
paiement d'un seul mois de loyer sont le fait de plusieurs centaines d'autres étudiants résidents
du CROUS. Loin d'être un cas exceptionnel, la situation de cet étudiant est plutôt courante et
n'induit donc pas à chaque fois une procédure d'expulsion. De plus, à plusieurs reprises dont une
en présence de militants de la FSE, le secrétariat et la direction de la résidence Montmuzard lui
ont catégoriquement refusé d'encaisser son loyer; ce qui montre bien que ce retard est monté en
épingle, et accuse d'une volonté expresse de la Résidence d'expulser cet étudiant.

Nous tenons également à dénoncer les méthodes scandaleuses de la résidence
Montmuzard : M. AW n'a reçu aucun avertissement écrit, ni pour le convoquer ni pour lui signifier
son expulsion prochaine ; vos services ont privilégié le changement du barillet de sa serrure en
guise de convocation et, in fine, d'expulsion. Cette méthode du changement de serrure, à
laquelle nous avons déjà fait face pour d'autres étudiants de cette même résidence, est indigne
d'un organisme qui a une vocation sociale.

Nous entendons bien que des chambres sont réservées pour les étudiants étrangers dits
primo-entrants, et que M. AW n'entre plus dans cette catégorie ; toutefois, des chambres
traditionnelles sont vides et disponibles. Nous ne voyons donc pas pourquoi cet étudiant ne peut
bénéficier d'un logement du CROUS. Lui refuser une chambre à tarif social, c'est le repousser
vers le marché privé où, à cette époque de l'année, peu d'offres sont disponibles si ce n'est à des
prix exorbitants. Il est d'autant plus difficile pour lui de trouver un logement privé qu'il est
étudiant étranger, du fait de la discrimination que ceux-ci y subissent. Le repousser vers le
marché privé, c'est donc le mettre à la rue.

Le cas de cet étudiant fait écho à l'important problème de l'opacité de l'attribution par le
CROUS de milliers de logements étudiants, ainsi que de la situation particulièrement
préoccupante des étudiants étrangers, qui souffrent de graves restrictions quant à l'accès au
logement étudiant et à l'aide sociale.

Pour toutes ces raisons, nous demandons qu'une chambre traditionnelle soit attribuée
à Abdoul Wahab AW, dès le 1er novembre 2009 et jusqu'à la fin de son année universitaire,
dans une autre résidence, par exemple à la résidence Mansart. Il faut comprendre que sa
situation actuelle est très grave et que son expulsion aurait pour conséquence directe
l'impossibilité d'achever ses travaux de recherche, et donc l'abandon de son Master à quelques
mois de son terme. Situation dont la presse locale s'est d'ores et déjà émue (cf. France Bleu
Bourgogne, K6 FM, Gazette de Côte d'Or et divers articles du Bien Public). Nous sollicitons donc
une entrevue avec vous dans un court délai, c'est à dire avant les vacances scolaires, qui
commencent vendredi 23 octobre au soir.

Dans l'attente d'une réponse rapide de votre part, veuillez agréer, Monsieur le Directeur,
l'expression de notre profond respect.


Suite à cette missive, nous avons obtenu un rendez-vous le vendredi 23 octobre avec le directeur du CROUS. La seule proposition qu'ils nous ont faite a été de le renvoyer vers le secteur privé. Or les coûts dans le privé sont beaucoup trop élevés pour que cet étudiant puisse terminer l'année universitaire à quelques mois de l'obtention d'un diplôme correspondant à sa formation. Ainsi, la détermination du CROUS va provoquer inévitablement l'échec de cet étudiant qui devra retourner dans son pays d'origine sans diplôme équivalent à sa formation. Il aura ainsi passé deux ans en France, au prix de nombreux sacrifices, en pure perte !

Refusons cette situation intolérable qui met en lumière les failles d'un système inacceptable!
Refusons les expulsions d'étudiants sous le seul prétexte de leur origine !

Réagissons en faisant pression tous ensemble sur le CROUS de Dijon !
Partager cet article
Repost0
18 février 2009 3 18 /02 /février /2009 17:12
Le prochain rendez -vous important de la mobilisation :

Jeudi 19 février, AG plénière à 12h30 amphi Gutenberg.

Les étudiants sont mobilisés depuis plusieurs semaines déjà sur plusieurs mots d'ordre :
     - Abrogation de la LRU et de ses applications (opération Campus, Plan réussite en Licence)
     - Masterisation des concours
     - Contre la refonte du système de bourses et pour le retrait du rapport Lambert
     - Contre le décret sur le statut des enseignants chercheurs
     - Contre la réforme de l'allocation des moyens
     - Pour une université 100% publique, pour un réinvestissement financier de l'Etat et un plan de recrutement


Nous partirons, à la suite de l'AG, Tous ensemble en manifestation.

Il nous faudra être nombreux cette fois encore pour montrer notre désaccord profond avec la manière qu'ont nos dirigeants de concevoir l'enseignement public.



Autre rendez -vous notable :

Jeudi 19 février, Rassemblement en soutien à la Guadeloupe, devant la préfecture à 17h30




Depuis quelques jours, des piquets de grève sont tenus par des étudiants et professeurs dans les bâtiments Droit-Lettres, Gabriel et Mirande. N'hésitez pas à passer, pour vous informer des actions à venir, pour discuter, débattre...



Parce que le gouvernement ne reculera pas tout seul, nous devons nous unir tous ensemble pour le pousser dans le gouffre!

Pour une Fac Critique,Gratuite, Laïque et Populaire!
Partager cet article
Repost0
2 février 2009 1 02 /02 /février /2009 13:17
     Après le succès de la journée de jeudi, où nous étions environ 500 personnes rassemblées Amphi Gutenberg et quelques centaines dans le cortège Enseignement Supérieur de la manif, continuons à nous organiser!

       Pour ce faire, une nouvelle assemblée générale est prévue mardi à 12h30 amphi Platon. Nous nous retrouverons entre étudiants d'abord, afin de pouvoir débattre de nos mots d'ordres et de proposer des actions avant de nous réunir aux environs de 13h30 - 13h45 en assemblée générale plénière avec les professeurs et les personnels IATOSS.

       Venez nombreux à cette assemblée générale afin de structurer ce mouvement qui est aussi le nôtre, d'autant plus que la demi -journée de mardi matin est banalisée, ce qui signifie que ni les professeurs, ni les étudiants ne sont tenus d'être en cours (les étudiants boursiers ne pourront donc pas être pénalisés).


Seule la lutte paie
Rendez-vous Mardi à 12h30
Amphi Platon
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Solidaires étudiant-e-s - Dijon
  • : Bienvenue sur le blog de l'Union Générale des Étudiants de Dijon, section locale de Solidaires étudiant-e-s - Syndicats de Luttes (anciennement Fédération syndicale étudiante). Pour ne pas vivre enchaîné, il faut lutter, pour lutter, il faut s'unir, et pour s'unir, s'organiser...
  • Contact

Permanences

N'hésite pas à passer nous voir ! On tient des permanences tous les jours au local S40 (sous-sol extension Droit, bâtiment Droit / Lettres) du lundi au jeudi de 10h à 18h. Sinon, pour nous contacter par mail : uged_fse@hotmail.com

Rechercher

Archives