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8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 19:13

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26 mars 2013 2 26 /03 /mars /2013 16:45

Suite à l’annulation des élections CNESER 2012, le ministère a été contraint d’organiser un nouveau scrutin.

 

Certes le passage d’un vote par correspondance à un vote physique dans chaque université devrait permettre de résoudre certains problèmes (vols d’enveloppes, boîtes aux lettres fracturées, inversions d’enveloppes par les universités ou votes centralisés par certaines organisations...).

 

Néanmoins la revendication de l’UNEF et de la FAGE d’un rééquilibrage du corps électoral, pour mieux représenter les établissements de grande taille, aboutit à une usine à gaz où on ne sait plus qui est électeur et qui est éligible dans chaque université. La composition de la ou des listes électorales nationales promet d’être folklorique. Certain­-e­-s élu-­-e­s sont privé­-e­-s de leur droit de vote et d’éligibilité de vote par ce nouveau système. En faisant élire les “grands électeurs supplémentaires” par les élu­-e­-s étudiant­-e­-s au CA de certaines universités, en faisant voter les suppléant-­e-­s de ces mêmes élu­-e­-s CA dans d’autres et privilégiant les élu­-e-­s titulaires et suppléant­-e-­s CA aux élu­-e-­s CEVU des petites universités, le ministère favorise l’UNEF et la FAGE, très présents dans ces conseils. 

 

Cette nouvelle distorsion aboutit à bipolariser les élections CNESER. Cette avantage n’est pas qu’une simple coïncidence, il est une juste rétribution pour ces deux organisations qui soutiennent la nouvelle contre­réforme de l’enseignement supérieur dite “loi Fioraso”. Une rétribution aussi financière : selon nos projections, l’UNEF et la FAGE progresseraient d’un siège ce qui leur permettrait de recalculer leur subvention publique.

 

 

Solidaires Étudiant­-e­-s, seule organisation étudiante s’opposant à la loi Fioraso et réclamant des mesures d’urgence contre la précarité et le sous-­financement de l’enseignement supérieur, s’efforcera d’être présent lors des élections du 14 mai 2013.

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26 mars 2013 2 26 /03 /mars /2013 13:44

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6 septembre 2012 4 06 /09 /septembre /2012 16:31

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14 juillet 2012 6 14 /07 /juillet /2012 12:27

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 13:17

Si vous vous inscrivez pour la 1ère fois (comme pour les bacheliers)

Le site www.admission-postbac.fr est le site national où vous pourrez à la fois rechercher les formations qui vous intéressent, vous y inscrire et suivre votre dossier par la suite. Vous devrez donc remplir votre dos- sier en ligne, et un numéro INE (le numéro national d’étudiant) vous sera attribué, qu’il faut conserver pendant toute sa scolarité !

La procédure d’inscription se décompose en quatre grandes étapes :

1 - votre inscription Internet sur Post-Bac (avec les différents "voeux")

2 - la constitution et l’envoi de votre dossier « papier » de candidature

3 - les phases d’admission (les réponses à vos voeux)

4 - l’inscription administrative (du 5 au 13 juillet, puis en septembre/octobre) sur rendez-vous, à la fac

 

Si vous vous ré-inscrivez (déjà à l'uB l'année dernière)

Si vous étiez déjà inscrits à l’uB en 2010-2011, vous devez vous réinscrire en ligne entre le 5 et le 13 juillet ou en septembre/octobre. Info : le serveur de réinscription est fermé fin juillet et pendant tout le mois d’août. Il est plus difficile de s’inscrire après octobre : c'est encore possible mais il vaut mieut l'aide du syndicat !

Tout se fait donc sur le site http://scol.u-bourgogne.fr, rubrique « réinscriptions à l’Université ».

Combien ça coûte ? Les frais d’inscriptions sont déterminés nationalement, ils ne peuvent donc pas varier d’une fac à l’autre. Le tarif change selon le diplôme que vous préparez : 171 € pour une Licence, 230 € pour un Master et 350 € pour un Doctorat.

A cela s’ajoute les frais de la visite mé- dicale à la Médecine préventive qui sont de 4,57 €. Enfin, l’inscription à la Sécurité sociale étudiante est obligatoire. Elle est gratuite pour les étudiants qui ont moins de 20ans dans l'année universitaire, et coûte sinon environ 200 €. Attention, cela ne comprend pas la mutuelle, qu’il faut souscrire à part.

Etudiants boursiers  Si vous êtes boursier, vous êtes dispensés de payer des frais d’inscriptions (acquis gagné par les luttes étudiantes). Vous ne payerez donc ni les droits d’inscriptions (entre 171 € et 350 €), ni la sécurité sociale (environ 200 €), mais seulement les frais de Médecine Préventive de 4,57 €. 

Comment être remboursé de ses frais d’inscriptions ? 

La loi permet à l’université d’exonérer ou de rembourser leurs frais d’inscriptions à 10% des étudiants, soit presque 2500 étudiants pour l’uB. 

Dans les deux cas, il faut justifier de sa situation sociale difficile et remplir un dossier à déposer à la Scolarité centrale (au rez-de-chaussée de la Maison de l’Université, à gauche). 

Avec l’exonération, vous ne payez pas de frais d’inscription, il faut donc demander un dossier dès juin/juillet pour le déposer avant de valider votre inscription (en sachant si vous êtes exonérés ou pas). 

La demande de remboursementelle, se fait directement après s’être inscrit et jusque fin octobre. Si votre demande est acceptée, vous ne sere remboursé qu’en mars (par virement), mais uniquement des droits d’inscriptions (ex : 171€ pour la Licence) et pas de la Sécurité sociale ni de la Médecine préventive. 

 

Problèmes d’inscriptions ? 

 Parce que le syndicat est une force, il vaut mieux faire appel à lui en cas de problèmes, comme pour un remboursement de ses frais d’inscriptions. Une lettre type de demande (faisant référence aux articles de loi nécessaires…) est disponible à notre local et nous organisons un dépôt collectif des dossiers, pour leur donner plus de poids ! 


Comment s’inscrire en mineure ?  En début d’année, vous devez vous inscrire dans l’une des nombreuses mineures proposées soit par votre UFR, soir dans par d’autres UFR. Pour choisir votre mineure, il vaut mieux assister à un ou deux cours de chaque mineure qui vous intéressent,avant de faire définitivement votre choix. 

Dans tous les cas, n'hésitez pas à faire appel aux militants de la FSE ! Ils restent disponible tout l'été : Eloïse 06 78 35 75 75 ou Clément 06 72 40 15 09 ou par mail : uged_fse@hotmail.com

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5 avril 2011 2 05 /04 /avril /2011 11:51

Ce jeudi 31 mars 2011 se tenait le Conseil d’Administration, plus connu sous le sobriquet de C.A, de l’université de Bourgogne. Et ce jeudi 31 mars 2011, ledit C.A était d’autant plus important que l’on devait y débattre du changement radical du calendrier universitaire avec le passage de la session de rattrapage de septembre en juin. Le déplacement de la session de rattrapage a diverses implications :
- l’année universitaire commencera pour tous le 12 ou le 15 septembre quand elle commençait jusque-là aux alentours du 25.
- les examens de premier semestre se tiendront pour tous entre le 3 et le 20 janvier, soit juste après les vacances de Noël. De la même façon, les examens de second semestre auront lieu tout de suite après les vacances de Pâques.
- la session de rattrapage aura lieu entre le 10 et le 30 juin, sinon davantage pour ceux qui auront des oraux à passer.

Jusque-là, tout semble plutôt simple et sans grande importance. C’est sans compter les conséquences pour les étudiants qu’entraînent ces changements :
- si l’on tient compte des temps de correction des copies et la remise des résultats du second semestre, les étudiants qui devront passer le rattrapage n’auront que deux semaines pour réviser les cours du premier et du second semestre… un peu court…
- les temps de vacances de Noël et Pâques, qui étaient d’ores et déjà en partie consacrés à des révisions de partiels se transformeront en temps de révision complets, puisque les examens auront lieus juste après les vacances de Noël et de Pâques. Pour les étudiants salariés en particulier, cela rend les conditions d’études invivables car les vacances constituaient pour eux le moment idéal pour rattraper des cours manqués à cause du travail et tout simplement pour souffler un peu…
- les demandes d’emploi saisonnier se trouvent mises à mal. Alors que l’on pouvait sans difficulté prétendre à travailler deux ou trois mois complets pendant les vacances d’été avec l’ancien calendrier universitaire, on est à présent réduit à un mois, deux au mieux. En effet, avec des examens qui se terminent fin mai, on peut travailler en juin, juillet et août sans trop se poser de question de disponibilité et passer les rattrapages en septembre. Avec la nouvelle session de rattrapage en juin, et un calendrier qui peut s’étendre jusqu’à la mi-juillet, on ne peut pas décemment demander à travailler en juin, et avec une rentrée le 12 septembre, adieu travaux saisonniers de fin d’été !

Ce ne sont que quelques exemples des inconvénients du changement du calendrier universitaire. Toutefois, c’est sur le déroulement même du CA que j’aimerais attirer votre attention. Elue étudiante pour la F.S.E, je me suis présentée jeudi au conseil avec en main quelques revendications et une motion à faire passer. Après de longues heures de réunion, nous en arrivons enfin à notre sujet. Et là… c’est le drame ! Non contents de n’avoir divulgué les travaux sur le calendrier universitaire aux professeurs et étudiants élus qu’un mois plus tôt (dans notre cas, seulement deux semaines), les membres de l’administration, notre chère Présidente en titre, ont menti effrontément en affirmant que lors du CA du 28 juin 2010, le déplacement des rattrapages en juin avait été voté par le Conseil. Mensonge éhonté… Le 28 juin dernier, un vote sur les rattrapages s’était effectivement tenu, sauf qu’il s’agissait simplement de mettre en place une commission de réflexion sur le sujet, dont les conclusions devaient être débattues cette année.
Il faut savoir que mettre en place un nouveau calendrier aussi rapidement que la commission l’a fait représente un travail titanesque et résulte par conséquent d’une réelle volonté de faire passer en force le calendrier, sans demander l’avis de personne, et surtout pas des étudiants… Et cela s’est tout à fait confirmé pendant le CA. Aucune des remarques et suggestions que j’ai pu faire (dont les explications précédentes sont des exemples) n’ont trouvé de réponses convaincantes. Il en va de même pour celles des professeurs élus… Mauvaise foi ou manque de dÈmocratie au sein des instances décisionnelles de l’université ? Sans aucun doute, beaucoup des deux… Bien entendu, lorsqu’il a fallu voter, les voix favorables au calendrier ont noyé notre nombre. Toutefois, il nous restait un espoir : la motion. Comme je le disais plus tôt, cette motion exposait les problèmes qui résulteraient de l’instauration du calendrier et ne demandait qu’une simple consultation des étudiants. La pauvre, on ne lui a pas laissé la moindre chance. La Présidente a jugé la motion obsolète du fait du précédent vote, et, sachant parfaitement que nous aurions pu être majoritaires dans le vote, a tout bonnement usé de son droit de veto – le tout de manière implicite – pour jeter la motion aux oubliettes. Parce que la Présidente et son administration avaient un plan bien défini en tête, il devenait illusoire d’espérer qu’une quelconque revendication soit entendue. Alors, on peut se demander : pourquoi convoquer un Conseil d’Administration si tout est joué d’avance ?

 

 

Je terminerai sur un point qu’il me semble judicieux de souligner. La FSE n’a qu’un seul élu au Conseil d’Administration. Génération Campus, ce regroupement d’associations et de corporations qui, dit-on, est le plus représentatif des étudiants, en a trois. Aucun d’eux n’était présent, sous prétexte de boycott. Je vous poserais volontiers une question, n’aurait-il pas été plus judicieux de se présenter au CA et de voter contre le calendrier ? Oui, ça l’aurait été, parce que ça aurait fait bouger les choses. Mais comme toujours, Génération Campus joue les rebelles, mais la prochaine fois que la Présidente appellera, les gentils toutous viendront lui manger dans la main en remuant joyeusement la queue… Mignon, vous ne trouvez pas ?

 

Laure-Hélène Anthony-Gerroldt, élue FSE au CA de l'uB

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22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 23:04

aux élus des conseils

centraux de l’uB (CA / CEVU)

 

Dijon, le 22 mars 2011

Mesdames, Messieurs,

Les prochains CEVU et CA de l’uB, où vous êtes élus, ont étés convoqués. La question de l’examen du calendrier universitaire, en lien avec celle de l’obtention d’un dixième mois de bourse, est inscrite à l’ordre du jour.

Nous regrettons l’absence d’organisation par la Présidence d’un débat de fond sur une question aussi importante pour la communauté universitaire que la modification du calendrier. Dans ce contexte, nous tenons néanmoins à éclaircir certains points.

Il nous faut tout d’abord expliciter les raisons pour lesquelles un grand nombre d’organisations étudiantes, dont la notre, est opposé au déplacement de la session de rattrapage de septembre en juin, et ce depuis plusieurs années déjà.

Session de rattrapage en juin : une aberration pédagogique

La modification du calendrier universitaire dans ce sens crée une situation inextricable pour l’ensemble de notre communauté. Elle conduira à faire terminer l’année universitaire mijuillet, après la réunion des jurys de seconde session, et à la faire commencer début septembre. Pour l’ensemble des personnels (BIATOSS et enseignants), le travail de correction des copies, de réunion des jurys et de publication des résultats se terminera mi-juillet, pour reprendre à la mi-août par la préparation de la rentrée (préparation des cours, des réunions de rentrées, des emplois du temps, des inscriptions administratives…). Dans ces deux moments-clés de l’année universitaire, cela alourdira considérablement le travail des personnels, déjà chargé, sans compter qu’il réduira leur temps de congés, de travail universitaire et/ou de recherche pour les enseignants-chercheurs.

A l’heure où l’université aménage des dispositifs pédagogiques pour les étudiants salariés, il serait incompréhensible, par la modification du calendrier universitaire, de réduire ce temps estival alors que 75 % des étudiants sont dans l’obligation de se salarier pendant cette même période, pour financer leurs études (chiffres de l’Observatoire de la Vie Etudiante). Notre syndicat a toujours été attentif à la question des étudiants salariés et de la précarité étudiante, ces deux questions étant corrélées. Depuis plusieurs années, l’accroissement de la précarité étudiante – que nous dénonçons et combattons, met de plus en plus d’étudiants dans l’obligation de se salarier pour financer leurs études, pendant l’année universitaire lorsqu’il est impossible pour eux de faire autrement et a minima pendant l’été.

C’est sans compter les problèmes supplémentaires posés aux étudiants qui actuellement réalisent des stages après la première session de juin ou pendant l’été (à l’image de ce qui se fait en Economie, en Gestion, en Biologie, en LEA ou en Archéologie). Si la seconde session est déplacée en juin, cela handicaperait la réalisation de ces stages - pourtant faisant partie intégrante des formations. Leur intégration au coeur de l’année universitaire obligerait l’étudiant à manquer 2, 3 voir 4 semaines de cours.

Le déplacement de la session en juin induirait un autre problème, celui du temps de révision laissé aux étudiants. En effet, en tenant compte du temps de correction des copies, le délai entre la publication des résultats et les examens de la seconde session s’établirait entre une et deux semaines. Cette organisation conduirait à plusieurs incohérences : dans l’UFR de Langues et communication par exemple, cela amènerait les étudiants à avoir une semaine de cours après leurs examens et, dans tous les UFR, cela obligerait tous les étudiants à devoir réviser en préparation de la seconde session, sans même savoir s’ils y sont convoqués ! Dans la pratique, il est peu probable que les étudiants commencent à réviser avant la publication des résultats. Le temps restant pour réviser en deviendrait ridicule, surtout lorsque l’on pense que l’étudiant peut avoir à réviser des matières de ses deux semestres !

Pour toutes ces raisons, le déplacement de la seconde session de septembre en juin constitue pour nous une aberration pédagogique qui, loin de faciliter la réussite des étudiants de Licence, les conduira à l’échec, faute d’avoir eu le temps nécessaire pour articuler leur activité salariée et le temps de réviser, de récupérer des cours manquants ou d’approfondir des notions, comme cela est possible en maintenant la session de rattrapage en septembre.

Enfin, si nous reconnaissons que la session de rattrapage en septembre fonctionne mal (nous sommes prêts à faire des propositions pour améliorer la participation des étudiants), la déplacer en juin ne ferait que superposer d’autres problèmes à ceux déjà existants.

Le chantage du 10ème mois de bourse

« Une fois la durée des formations effectivement étendue,

un dixième mois de bourse sera accordé. »

Nicolas Sarkozy, Discours à la jeunesse, 27 septembre 2009

Déjà en septembre 2009, le Président de la République se trompait en affirmant que les cours ne s’étalaient pas sur dix mois. Affirmer cela, c’est ignorer que l’année universitaire s’étale déjà sur ces dix fameux mois, de septembre à juin. L’Observatoire de la Vie Etudiante (OVE) reconnaît d’ailleurs que « la reprise des cours est déjà effective pour plus de 75 % des étudiants avant le 15 septembre, en particulier pour les étudiants de Licence, en IUT, BTS, Ecoles ou Classes préparatoires… ».

Autre élément, le CROUS, dont l’activité et l’organisation suit directement le rythme de la vie étudiante, organise déjà les baux de ses loyers en cités U sur 10 mois. C’est bien la preuve, reconnue ici par une instance de l’Etat, que les cours s’étalent déjà sur 10 mois, en comptant également le temps mobilisé pour les réunions d’orientation, de prérentrées, de la réalisation de stages ou de soutenances, ou les rattrapages eux-mêmes.

La Conférence des Présidents d’Université abonde d’ailleurs dans ce sens, dans son Communiqué du 1er octobre 2009 en estimant « qu’il est normal que le calendrier du versement des bourses s’adapte au rythme au travail et de vie des étudiants et à une organisation de l’année universitaire qui mobilise nos étudiants durant au moins 10 mois par an ».

A l’inverse de ce qui est avancé par le Ministère de l’Enseignement supérieur, le problème n’est donc pas d’allonger la durée de l’année universitaire pour atteindre 10 mois de bourses, mais plutôt de dénoncer que l’allongement de l’année introduit par la réforme LMD ne s’est pas accompagné de l’allongement du calendrier de versement des aides.

Ayant démontré que le postulat était erroné, il est assez facile de percevoir le chantage opéré par le ministère : conditionner le versement du 10ème mois de bourse au déplacement de la session de rattrapage en juin.

Il est important d’examiner l’équilibre de la balance de ce changement. Il faut d’abord prendre en compte le fait que de moins en moins d’étudiants populaires ont accès à une bourse, par le durcissement des critères d’attribution et la réduction des moyens attribués. L’instauration du 10ème mois de bourse, ne s’adressant ainsi qu’à une partie seulement des étudiants populaires dont la situation sociale nécessiterait qu’ils bénéficient d’une bourse, ne touchera donc que les étudiants boursiers aux échelons 1 à 6, en excluant encore le grand nombre d’étudiants boursiers à l’échelon 0, exonérés de frais d’inscription mais ne touchant pas de bourse.

En contrepartie, le déplacement de la session de rattrapage en juin, ne correspond qu’à une économie de moyens et nuit pédagogiquement à l’ensemble des étudiants, boursiers ou non. La balance est déséquilibrée, on ne peut pas échanger un dispositif bénéficiant à une partie des étudiants contre un bouleversement pédagogique qui va nuire à son ensemble.

A l’issue de ces réflexions, un grand débat sur cette question du calendrier universitaire apparaît nécessaire ; il ne doit pas être organisé dans la précipitation et la question de la session de rattrapage doit en être un point central.

La session de rattrapage en septembre constitue et doit rester une sérieuse seconde chance pour tous les étudiants.

Restant disponibles pour échanger avec vous à ce sujet, veuillez agréer, Mesdames, Messieurs les élus de l’université, l’expression de notre considération distinguée.

pour l’UGED-FSE,

Martin CAYE, Victor LAGARDE,

Elu au CEVU Elu au CA

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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 13:53

La France présidera les G8 et G20 en 2011. Du 28 au 30 avril à Besançon et du 5 au 7 mai 2011 à Dijon se déroulera le G8 des Universités, volet éducation et recherche du G8-G20 qui aura lieu à Cannes en juin 2011.

Le G8-G20 est le moteur de la mondialisation néolibérale ; il définit l’agenda politique qui est ensuite mis en œuvre par toutes les grandes organisations internationales. Dans ce contexte, le « G8 des Universités » est d’apparition récente. L’édition 2011 de Dijon/Besançon sera la quatrième. Alors que les 3 premiers s’étaient concentrés sur le thème très consensuel du « développement durable », l’objectif affiché du G8 des Universités de 2011 est de planifier la marchandisation de l’éducation et de la recherche. Cette politique d’amplitude internationale détruit déjà le service public d’éducation et de recherche qui offre des garanties minimales en termes d’accès aux études supérieures.

A tous les niveaux, l’éducation et la recherche publiques subissent une dégradation accélérée. Elles sont parmi les services publics fortement touchés par les intérêts du capitalisme, tant à l’échelle européenne qu’à l’échelle mondiale. Sous le prétexte facile de politiques d’austérité, l’Union Européenne et les gouvernements mettent en place des réformes sociales et pédagogiques destructrices. De la maternelle à l’université et pour ce qui concerne la recherche, la tendance est de faire de l’enseignement et de la recherche une marchandise intégrée au marché capitaliste avec pour conséquences le diktat d’une économie de la connaissance, la généralisation d’une pensée unique et totalisante, une aggravation des inégalités sociales, des conditions de travail rabaissées, des droits syndicaux bafoués, libertés académiques (recherche et enseignement) menacées, etc. Le constat est identique en Europe et ailleurs. La France, la Grèce, l’Italie, la Grande-Bretagne, l’Espagne, le Portugal, la Suisse, l’Autriche et d’autres pays sont déjà entrés en lutte contre ces politiques de marchandisation du savoir. Présentes dans les pays où les réformes sont en cours et ceux où le système d’éducation et de recherche est déjà réformé, ces luttes et leurs revendications sont transnationales. Pour mieux contrer les attaques, il convient de regrouper nos forces de réflexion et d’action. Pour nous, il est urgent d’organiser une résistance globale à laquelle participe ce contre G8 dont les objectifs sont :


- de mettre en lumière les questions sociales en lien avec le thème de l’éducation et de la recherche et de fournir un lieu pour l’échange d’expériences pratiques et de discussions théoriques, et des débats autour du rôle de l’éducation et de la recherche, des conditions de leur réalisation et de leurs impacts économiques, sociaux, politiques et environnementaux, aux niveaux local, régional et international.


- de faire entendre d’autres discours sur l’éducation et la recherche, remettre en question la façon dominante d’enseigner et de rechercher, ses institutions et méthodes formatées par des politiques économiques néolibérales, la compétition, la mondialisation des marchés, le consumérisme, la domination et l’exploitation des hommes et de la nature.


- de réaffirmer le pouvoir de l’éducation pour forger la conscience critique, réduire le fossé entre les cultures et les pratiques et libérer les populations de l’oppression, les sortir de l’isolement et de leur éclatement. Nous proposons de réfléchir ensemble autour des axes suivants - qui ne sont bien sûr pas exclusifs : l’accès à l’éducation et à la recherche ; la précarisation ; l’excellence ; l’autonomie ; la professionnalisation ; la mobilité ; la situation des étudiant-e-s étranger-e-s ; les pédagogies alternatives ; les modalités de luttes ; l’éducation et la société. Ce carrefour international entre les réseaux œuvrant dans les champs de l’éducation et de la recherche se veut être un moment fédérateur qui rassemblera des enseignant-e-s, étudiant-e-s, universitaires, chercheur-e-s, parents d’élèves, militant-e-s, et tous ceux et celles qui se sentent concerné-e-s par ces sujets, aux niveaux local, régional et international.

Nous appelons au Contre G8 de l’éducation et de la recherche qui se déroulera à Dijon du 5 au 7 mai 2011.

Collectif d’organisation du contre G8 de l’Éducation et de la Recherche (Alternatifs 21, AMEB, ATTAC21, CNT21, CUAE, FASE, FSU21, RUSF21, RUSF Franche Comté, Snesup21, Sud éducation Franche Comté, Sud étudiant, UEC 21, UEC, UGED-FSE, Individu-e-s)

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10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 18:33

Il est bon de connaître ses droits pour ne pas se faire avoir. La charte des examens de l’uB garantit plusieurs droits aux étudiants lors des examens. Souvent mal informés, nous nous trouvons dans des situations difficiles que nous ne savons pas gérer. Nous n’osons pas faire respecter nos droits, par peur de se retrouver face à un mur. Or, si ces droits existent, c’est bien pour être respectés ! La FSE est là pour vous informer et vous aider en cas de problème.

 

Convocation

 La convocation aux examens se fait toujours par affichage. Il doit être mis en place au plus tard 15 jours avant l’examen, et doit en préciser la date, l’heure et le lieu exact.

 

Retards 

 L’accès à la salle doit être toléré, « à condition que le retard ne dépasse pas une demi-heure ».

 

Anonymat

Pour plus d’équité, tous les étudiants ont droit à l’anonymat de leurs copies, par indication du numéro d’étudiant à la place du nom pour les examens terminaux (hors TD), comme le certifie l’arrêté du 9 avril 1997.


Conditions de travail

Lors des épreuves, les étudiants ont le droit à des conditions de travail et de composition correctes. Nous pouvons demander le silence complet, et ce même de la part des professeurs. De plus, tout incident ayant lieu pendant l’épreuve (malaise, bruit, intrusion quelconque…) doit être mentionné dans un procès-verbal et pris en compte lors de la correction des copies.

 

Après l'examen

Si vous avez des réclamations, vous pouvez en discuter avec l’enseignant de la matière. Si le problème persiste, il faut s’adresser au directeur de votre année, qui est souvent le président du jury d’examens des notes. Dans ce cas, la FSE peut vous aider.

 

Compensation

Un semestre est validé si l’on a 10/20 à chaque épreuve, ou par compensation des notes des UE entre elles. De la même façon, une année est validée soit par obtention de la moyenne à chacun des 2 semestres qui la constituent, soit par compensation des 2 semestres entre eux. Le diplôme de Licence n’est donné que sur validation des 3 années de Licence.

 

Etudiants salariés

Tout étudiant ayant le statut d’étudiant salarié a le droit d’être dispensé de contrôle continu (TD). De plus, il doit recevoir une convocation écrite aux examens 15 jours avant la date prévue afin de pouvoir la présenter à son employeur.


Session de rattrapage : défenfons là !

Une 2ème session d’examens (en septembre) est réservée aux étudiants ajournés à la 1ère session (janvier ou juin) ou ayant justifié une absence. Surveillez les panneaux d’affichage pendant l’été pour connaître les dates des examens. Pour les épreuves passées au rattrapage, seules les notes de la 2ème session comptent. N’hésitez pas à vous y présenter, c’est un acquis gagné par les étudiants, que l’administration veut souvent supprimer ; la FSE continue de se battre pour son maintien !


Si ces droits ne sont pas respectés, n’hésitez pas à contacter les militants de la FSE, par mail ou à nos permanences ! permanences du Lundi au Jeudi, de 10h 18h à notre local S40 (extension droit, Droit-Lettres) uged_fse@hotmail.com

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Présentation

  • : Solidaires étudiant-e-s - Dijon
  • : Bienvenue sur le blog de l'Union Générale des Étudiants de Dijon, section locale de Solidaires étudiant-e-s - Syndicats de Luttes (anciennement Fédération syndicale étudiante). Pour ne pas vivre enchaîné, il faut lutter, pour lutter, il faut s'unir, et pour s'unir, s'organiser...
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Permanences

N'hésite pas à passer nous voir ! On tient des permanences tous les jours au local S40 (sous-sol extension Droit, bâtiment Droit / Lettres) du lundi au jeudi de 10h à 18h. Sinon, pour nous contacter par mail : uged_fse@hotmail.com

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