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11 avril 2013 4 11 /04 /avril /2013 16:14

Avec les beaux jours, reviennent les jobs d'été, avec les jobs d'été, c'est les abus et les oublis des droits des salariés qui reviennent ! Il nous faut connaître nos droits pour pouvoir les défendre ensemble et en conquérir de nouveaux !

 

Sud étudiant-e-s avait édité en 2011 un guide des droits des salariés spécial été :

 

http://www.solidaires-etudiant-e-s.org/IMG/jpg/img.jpg

 

Selon l’observatoire de la vie étudiante (OVE 2010) 51% des étudiants
travaillent pendant l’année pour fnancer leurs études. En comptant la période
estvale, le pourcentage passe à 73%. La conciliaton d'un travail salarié avec les
études est très difficile et source de beaucoup de difcultés pour les étudiant-e-s.
SUD étudiant dénonce cet état de fait et milite quotdiennement pour assurer
l'indépendance fnancière des étudiant-e-s. Cependant, nous ne pouvons ignorer
cete réalité et cela nous amène à rappeler et défendre tout au long de l’année les
droits fondamentaux de tous les salarié-e-s et à militer à leurs cotés afn d’en
conquérir de nouveaux.


La majorité des étudiant-e-s, pour pouvoir suivre leurs études convenablement
lors de la période scolaire, doivent travailler pendant les grandes vacances pour
fnancer leurs études. Cet été, les étudiants seront donc encore nombreux à
travailler, la plupart du temps dans des conditons précaires et dans des secteurs à
faible taux de syndicalisaton. Isolé-e-s, la plupart des étudiant-e-s se retrouvent
souvent démuni-e-s lorsqu’ils ou elles sont confronté-e-s à leurs employeurs.
Pourtant, il existe de nombreux droits et recours pour se faire respecter.
Ce guide a été conçu pour informer les étudiants de leurs droits d’une part et
pour leur donner les moyens de les faire appliquer
d'autre part. Il donne les bases juridiques des droits des
salariés en se référant systématquement au code du
travail et traite partculièrement des points posant le
plus souvent problèmes.


Le code du travail défnit le minimum légal, il doit
toujours être appliqué. Il n'y a pas de conditons de
travail « maison », ce n’est pas au patron de fxer les
règles. Que se soit ou non le « genre de la maison », il
est essentel de faire respecter ses droits par tous les
moyens pour vous et pour les autres !

 

Voilà le lien pour avoir le guide complet !

 

Edit 2 mai 2013 : Et ici le lien d'un dossier de Solidaires sur le travail saisonnier datant de juillet 2012 !

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27 mars 2013 3 27 /03 /mars /2013 10:44

(lien communiqué national)


La loi LRU adoptée en 2007 a conduit à la « faillite » de certaines universités et à la fragilisation financière des autres, aux gels de postes, à la précarisation du personnel et à la dégradation des conditions de travail et d’études. La ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (ESR) G.Fioraso présente cette année un nouveau projet de loi qui devrait passer devant l’assemblée nationale le 27 mai.

 

http://www.brassicanigra.org/local/cache-vignettes/L200xH143/arton183-d1fb8.jpg

 

Le projet Fioraso, loin de résoudre les difficultés auxquelles font face les universités, entérine la loi LRU et pousse encore plus loin les logiques d’assujettissement de l’ESR aux pouvoirs des entreprises et de la Région.

 

Plus de 30 Assemblées Générales ont eu lieu dans toute la France la semaine dernière dans plus de 20 villes : Paris, Bordeaux, Montpellier, Marseille, Nantes, Orléans, Pau, Grenoble, Lille, Toulouse, Dijon, Rouen…

 

Ce jeudi 21 Mars, une manifestation à Paris a réuni plus de 1500 personnes et un préavis de grève avait été déposé par les syndicats de personnels : SUD-Education, la FERCSUP-CGT, SNESUP-FSU. Deux actions coordonnées ont été menées dans les IEP (Instituts d’Etudes Politiques) de Paris et de Bordeaux, pour dénoncer l’hypocrisie d’une réforme qui annonce " l’excellence " mais perpétue en réalité un enseignement supérieur à plusieurs vitesses Dans l’Education Nationale, les fédérations concernées CGT, FO, SUD et CNT ont appelé à la grève le jeudi 28 mars et exigent l’abrogation immédiate du décret sur les rythmes scolaires et l’ouverture de réelles négociations sur les revendications des personnels.

 

Face à des réformes néo-libérales qui attaquent l’Education de la maternelle au supérieur, nous soutenons ces journées d’actions et appelons à les renforcer. Ce désengagement de l’Etat et cette vague de privatisations n’est pas un cas isolé : tous les services publics sont touchés que ce soit en France ou dans le monde (Chili, Grèce, Portugal, Canada…).

 

Alors qu’une AG Nationale est prévue le 30 Mars à l’Université de Paris-Nanterre, il nous faut désormais continuer la mobilisation, se coordonner et passer à l’action. Seul syndicat étudiant qui combat cette loi, nous sommes très attaché-es au caractère interprofessionnel de ce mouvement et appelons à renforcer les intersyndicales locales (avec les personnels, les enseignant-es chercheur-euses….), impliquer les étudiant-es non-syndiqué-es, sensibiliser sur la loi et enclencher des actions pour que Fioraso recule !

 

Face à une loi qui maintient la LRU et le Pacte pour la Recherche, qui veut regrouper et fusionner les 80 universités en entités régionales « autonomes », qui veut liquider le cadre national des diplômes au profit de formations locales, qui veut livrer la recherche aux bassins locaux économiques… Nous réclamons l’abandon de la nouvelle réforme et l’ouverture d’une large concertation auto-organisée et interprofessionnelle (étudiant-es, personnels, enseignant-es chercheur-euses…) pour déboucher sur une réforme de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche par et pour les personnes qui la composent ou qui auraient souhaitées y être.

 

La fédération Solidaires Etudiant-e-s se réunira le 30 et 31 Mars 2013 à Dijon en Conseil Fédéral et la loi Fioraso sera évidemment un sujet crucial de discussions.

 

 

Si ce n’est pas nous, c’est qui ? Si ce n’est pas ici, c’est où ?

Si ce n’est pas maintenant, c’est quand ?

 

LA LOI FIORASO NE PASSERA PAS !

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22 mars 2013 5 22 /03 /mars /2013 11:45

L’UNIVERSITÉ ET LA RECHERCHE PUBLIQUE FRANÇAISES EN COLÈRE !

 

Le 20 mars, Geneviève Fioraso présente son projet de loi en Conseil des ministres. Ce que la droite a fait, ce gouvernement va l’aggraver !

 

Comme au Québec, comme en Grande-Bretagne, comme au Chili, les universités françaises sont mises intentionnellement en faillite par une loi, ici la loi LRU, et le seront encore plus par la loi LRU 2 dite loi Fioraso, ce qui entraînera nécessairement à terme une élévation considérable des droits d’inscription.

 

http://a395.idata.over-blog.com/500x384/4/68/82/90/ouvrez-la.jpg

 

Refusons la marchandisation de l’éducation, du savoir et de la recherche publique !

 

Nous dénonçons :

  • le gel des emplois de titulaires et le plan social déguisé qui conduit au non renouvellement massif des CDD des personnels précaires : à la place des 1000 emplois annuels que le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche se vante d’avoir créés, on en est à 1500 postes gelés pour cette présente année ;
  • la dégradation des conditions d’études, d’enseignement et de recherche et la dégradation de la vie quotidienne des étudiant.e.s et des personnels ;
  •  la déqualification massive des étudiant.e.s engendrée par ces réformes et la casse des diplômes ;
  • la politique de régionalisation et de subordination du service public d’enseignement et de recherche aux intérêts privés.

 

Nous exigeons :

  • un plan pluriannuel de création de 5 000 postes de titulaires par an a minima pendant 5 ans pour toutes les catégories de personnels des universités et organismes de recherche, seul capable de garantir la réussite des étudiant.e.s et de résorber la précarité ;
  • un véritable cadrage national des diplômes ;
  • la remise en chantier de la réforme de la formation des enseignants ;
  • une loi de programmation qui devra abroger l’ensemble des dispositifs mis en place par le Pacte pour la Recherche (notamment ANR, AERES, Alliances, Fondations de Coopération scientifique) et par la loi LRU (et notamment les RCE). Car ces dispositifs sont responsables de la paupérisation des universités et des organismes de recherche, de l’explosion de la précarité, de la fragilisation des diplômes nationaux, de la détérioration continue des conditions d’études, d’enseignement et de recherche. Cette loi de programmation devra supprimer les crédits du Commissariat général aux investissements et le Crédit Impôts Recherche au profit d’un 

 

RETRAIT DU PROJET DE LOI FIORASO !

 

Premiers signataires : Collectifs d’étudiant.e.s et précaires d’IdF ; Sauvons la Recherche ; Sauvons l’Université ! ; Solidaires étudiant-e-s, syndicats de lutte ; SUD Éducation Paris ; SNCS Paris 6 ; SNESUP Paris4 ; SNESUP Paris 6 ; SNESUP de Toulon ; Association Nationale des Candidats aux Métiers de la Science Politique (ANCMSP) ; Association Française de Sociologie (AFS) ; AG des personnels du site Pouchet ; Collectif PAPERA ; Association des Sociologues de l’Enseignement Supérieur (ASES) ; Emancipation tendance intersyndicale ;Ferc-sup CGT Paris 8 ; La Dionysoise (syndicat local Paris 8) ; SUD Éducation 91 ; AG du 19 Mars de Paris 6 ; SNTRS-CGT Jussieu ; SNTRS-CGT Campus Curie DR2 ; AG du 20 mars à l’EHESS

 

Solidaires étudiant-e-s

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7 mars 2013 4 07 /03 /mars /2013 13:41

Loi ESR - TN3

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21 février 2013 4 21 /02 /février /2013 23:57

Lundi 18 février, une assemblée générale d'information et de mobilisation sur le projet de loi Fioraso (ou loi ESR) a eu lieu à l'Université Paris Diderot. Solidaires Etudiant-e-s (fusion de la FSE et de Sud étudiant) était présent pour faire entendre la voie des étudiants.

train_passe-1-3da4f-ESR-syndicat.jpg

 

Voici la motion écrite lors de cette assemblée générale :

 

L’actuel projet de loi ne répond absolument pas aux attentes et aux besoins de la communauté de l’ESR et de la société. Pire encore il entérine et aggrave les logiques à l’œuvre dans la loi LRU et dans le pacte pour la recherche. Aucune solution, aucune amélioration ne sera possible sans une nouvelle loi d’orientation et de programmation qui revienne sur l’ensemble des dispositifs mis en place par la loi LRU et le pacte pour la recherche, responsables de la paupérisation des universités et des organismes de recherche, de l’explosion de la précarité, de la fragilisation des diplômes nationaux, de la détérioration des conditions d’études, d’enseignement et de recherche.

 

Nous demandons donc l’abandon du projet de loi Fioraso.

 

L’AG réunie le lundi 18 février à l’université Denis Diderot Paris VII appelle

à un rassemblement unitaire demain 19 février devant le MESR rue Descartes (Paris, 5e ar.) à 14h dans le cadre de la tenue du CNESER à des AG de mobilisation étudiants/membres du personnel à une semaine de manifestations et mobilisation dans les facs et les labos du 25 février au 2 mars (avec notamment la participation à la manifestation sur l’école le 28 février) à l’organisation d’une prochaine AG nationale le samedi 2 mars.

 

Motion largement votée par les personnes présentes vers 13h30 (avec 2 contre, 3 abstentions, 6 refus de vote)

 

Par ailleurs, 14 propositions d’actions ont été proposées, non soumises au vote

1. Abrogation de la LRU, des RCE, du Pacte de la Recherche. Retrait du projet de loi Fioraso.

2. Mobilisation dans les universités : AG étudiants-personnels partout

3. Suppression de l’ANR, de l’AERES, du C.I.R.

4. Exigence d’une loi de programmation + plan d’aides étudiants

5. Ouvrir des négociations multilatérales

6. Rejet du projet de Formation des Enseignants. Rejet du projet de Réforme de l’Ecole

7. Plan de titularisation massive pour résorber la précarité

8. Ouverture de négociations sur les conséquences de la loi Sauvadet dans l’ESR

9. Interpellations des parlementaires

10. Occupations des labos et des universités par les précaires et autres formes de mobilisation

11. Rassemblement au CNESER le 19.02

12. Opposition à la RGPP, à la Lolf, au processus de Bologne…

13. Mobilisation de la maternelle à l’université

14. Votes de motions dans les UFR, Dpts, labos…

 

 

Informations complémentaires :

 

http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article5940

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21 février 2013 4 21 /02 /février /2013 23:51

La situation de l’enseignement supérieur et de la recherche (ESR) s’est profondément dégradée ces dernières décennies. Les récentes difficultés budgétaires de nombreuses universités et organismes ont amené suppressions et gels d’emplois, annulations d’enseignements ou dégradation des conditions de travail et d’études. La précarité due principalement à la généralisation des financements propres (appels à projets ANR ou IDEX, formation continue, apprentissage…) n’a cessé d’augmenter.

 

La loi sur l’enseignement supérieur et la recherche est en préparation, tandis que le passage au Parlement de la loi sur l’Ecole est programmé. Cette dernière a reçu un avis négatif dans les organes consultatifs de l’ESR (CNESER, CTMESR), le fonctionnement proposé pour les ESPE et l’introduction d’une procédure d’accréditation – sans aucune garantie- étant inacceptables.

 

Le projet de loi sur l’ESR dans sa version connue du 9 février n’apporte pas les réponses aux exigences de rupture attendue avec la loi LRU et la loi Pacte pour la recherche. Pire, certains aspects pourraient être aggravés. En témoignent la nouvelle mission de transfert, le choix laissé aux établissements de créer un Conseil académique ou de maintenir CS et CEVU en leur transférant des responsabilités de gestion des personnels, les modalités d’élection, la substitution – sans garantie sur la procédure - de l’accréditation à l’habilitation, le maintien des responsabilités et compétences élargies, l’absence de propositions concernant la résorption de la précarité ... Les dispositions sur l’évaluation ne permettent pas de s’affranchir du risque de voir se reproduire le fonctionnement de l’AERES.


Reçue le 9 février, la nouvelle version du projet n’est accompagnée d’aucun exposé des motifs, ni d’aucun texte d’engagement gouvernemental. Elle renvoie souvent aux textes d’application A ce jour, il n’est explicitement annoncé aucune modification en profondeur du décret de 2009 sur le statut des enseignants-chercheurs. A cela, s’ajoutent les risques associés à la décentralisation (transferts de l’immobilier ou schéma régional des formations, par exemple).

 

Ce projet de loi ne prévoit aucun moyen supplémentaire, alors qu’une augmentation des moyens et un volet de programmation budgétaire sont indispensables pour permettre à l’ESR de remplir ses missions et résorber la précarité. Les organisations soussignées rappellent qu’il est possible de dégager des moyens pour le soutien de base des laboratoires et pour les formations, notamment en remettant en cause le CIR et en redéployant les crédits ANR.

 

Les organisations soussignées veulent une véritable rupture avec les politiques précédentes, pour permettre le changement dans le service public d’ESR ! Elles exigent l’ouverture d’une véritable négociation pour remplacer le Pacte Recherche et la loi LRU par une loi d’orientation et de programmation à la hauteur des besoins. Les établissements d’enseignement supérieur et de recherche, leurs personnels doivent pouvoir remplir leurs missions fondamentales de formation et de recherche au bénéfice de tous.

 

Les organisations soussignées appellent les personnels et les étudiants à organiser des AG dans les établissements et à débattre du projet de loi sur l’ESR, en mettant notamment l’accent sur les exigences suivantes : * augmentation substantielle des moyens d’Etat (dotations, plan pluri-annuel de créations d’emploi) pour permettre la titularisation des précaires occupant des emplois pérennes (avec l’arrêt des non renouvellement des contrats de CDD), pour revenir sur les gels d’emploi, pour répondre aux besoins des formations et améliorer l’encadrement, pour augmenter les soutiens de base des laboratoires au lieu des financements sur projets (ANR, IDEX …) ; * gestion nationale des personnels de toutes catégories, abandon des RCE dans les universités ; * refus de l’intégration de tous les personnels BIATSS dans la filière ITRF (Cf. rapport Le Déaut) ; * régulation nationale pour assurer l’égalité sur le territoire ; * valeur nationale des diplômes et reconnaissance collective des qualifications, pour garantir l’accès à un emploi et un salaire correspondant à la qualification.

 

Elles les appellent d’ores et déjà à faire voter des motions dans les conseils, les réunions de CNU ou instances des organismes …. et à intervenir auprès des parlementaires et des élus locaux. Elles proposent qu’un temps fort soit organisé le 18 février, jour où la loi sera présentée au CNESER, avec un rassemblement dans une université parisienne.

 

Signataires : FSU (SNESUP- SNCS- SNEP- SNASUB-SNETAP) – CGT (SNTRS-CGT) – SOLIDAIRES (Sud Recherche EPST, Solidaires étudiant-e-s) – SLU – SLR – UNEF

 

http://www.solidaires-etudiant-e-s.org

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21 février 2013 4 21 /02 /février /2013 23:43

En ce dernier week-end de janvier 2013, se sont réunis des syndicats de lutte étudiants, membres de la « Fédération Syndicale Etudiante », de la « Fédération Etudiante des Syndicat Sud Etudiant » et des syndicats autonomes pour discuter de la fondation dʼune nouvelle organisation étudiante de Luttes. Lors des ces discussions, nous avons abordé les transformations profondes dans lʼEnseignement Supérieur en termes de structures et de pédagogie, mais aussi le fait que nous sommes confronté-e-s au renforcement de la sélection sociale, à lʼaugmentation des frais dʼinscriptions, des prix du Crous dans les logements et les restaurants universitaires, au développement de politiques racistes contre les étudiant-es étranger-es. Cʼest pourquoi nous nous sommes réunis pour être actrices et acteurs dʼune résistance et dʼoffensives pour construire un Enseignement Supérieur accessible à tou-te-s (Public et Gratuit) et critique (Libéré des besoins des autres – Entreprises, État, Idéologie capitaliste et libérale). Même si nous sommes issus dʼhistoires différentes, nous partageons des constats et des moyens de luttes et il nous semblait impossible de perpétuer cette division à lʼintérieur du syndicalisme de lutte, surtout à lʼheure où beaucoup voudrait nous voir disparaitre.

 

Nous avons donc dissous nos fédérations respectives et choisi de nous appeler « Solidaires Etudiant-e-s – Syndicats de luttes ». Cʼest la richesse et la pluralité de nos histoires actualisées dans ce nouveau syndicat qui font notre force.

 

Syndicats au pluriel car nous sommes sur le terrain et lʼautonomie des syndicats permet une adéquation à ce terrain. Nous nous coordonnons entre nous et refusons les ordres et les directions nationales.

 

Luttes au pluriel, car les luttes sont diverses, multiples dans leurs formes, que nous sommes partie prenante des luttes hors des lieux dʼétudes mais aussi parce que nous importons des luttes dans les lieux dʼétudes notamment sur les questions écologiques, féministes, anti-impérialistes ou racistes.

 

Étudiant-e-s car lʼÉtudiant nʼest pas un concept universel. Les étudiant-e-s sont divers dans leur genre et leur sexe, dans leur condition sociale, dans leur choix dʼétudes, dans leur âge. Cette nouvelle fédération se donne pour objectif de rassembler tou-te-s les étudiant-e-s quʼils-elles soient en BTS, Écoles, Universités, au début de leurs études ou doctorant-e-s, « Solidaires Étudiant-e-s » travaillera à devenir le lieu de rassemblement de tou-te-s les travailleurs-ses en formation.

 

Enfin Solidaires car nous avons voté lʼadhésion à lʼUnion Syndicale Solidaires, cʼest-à-dire le choix dʼun travail interprofessionnel. Ce travail est à la fois notre volonté dʼêtre au côté des salarié-e-s dans leurs combats, mais aussi la nécessité de faire entendre notre combat dʼétudiant-e-s aux salarié-e-s.

 

Dès à présent, « Solidaires Étudiant-e-s – Syndicats de Luttes » sʼinvestira dans la lutte sur la nouvelle Loi dʼAutonomie, simulacre de lʼancienne LRU, les luttes contre la précarité dans lʼEnseignement supérieur mais aussi dans un travail sur les Accords Medef – Syndicats, qui sont une destruction des droits des travailleurs-ses et aux côtés des salarié-e-s en luttes dans les entreprises qui licencient.

 

Seules les Luttes payent ! Rejoignez les Syndicats de Luttes !

 

 

www.solidaires-etudiant-e-s.org


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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 14:29

Mohamed Fizazi, étudiant syndicaliste à Fès, vient de succomber à ses blessures, une semaine après une intervention musclée des forces de l’ordre dans le campus universitaire de Fès pour mettre fin à un rassemblement des étudiants. Ce samedi 26 janvier, l’étudiant âgé de 22 ans en philologie, a perdu la vie, suite à des blessures graves au niveau de la tête. La tension est montée au campus universitaire, où les étudiant-es se sont rassemblé-es à l’appel de l’Union Nationale des Etudiants du Maroc (UNEM). Le rassemblement réprimé en question avait pour but de dénoncer « la situation catastrophique de l’université, la pénurie des enseignants », ainsi que « le manque de bourses d’études et de lits dans les chambres de la cité universitaire ». En ce début de l’année 2013, on assiste au Maroc à une escalade de la répression contre toutes les formes de protestations sociales. Ceci se manifeste par des interventions sauvages contre les manifestations et sit-in, l’incarcération et les poursuites judiciaires contre des militant-es actifs-ves, des intimidations de toutes sortes à leur encontre.

 

L’Etat essaye d’instaurer un climat de terreur et de criminaliser les résistances. Parmi elles, celles du Mouvement du 20 février (M20F, début du printemps marocain) qui réclame démocratie et justice sociale, mais également sont victimes les luttes syndicales pour la défense des acquis dans le secteur public (enseignement, santé, justice, …) et privé (mines, textile, hôtellerie, agriculture,…), les chômeurs diplômés ou non ... Les contestations pour défendre les services publics, le droit au logement et contre la cherté de la vie dans les villes subissent le même sort. Dans les zones rurales, les populations réclament des infrastructures de base qui manquent terriblement dans les régions enclavées. Les femmes sont victimes des effets désastreux du système du micro-crédit et les migrants subsahariens subissent la répression des autorités, racisme, incarcérations et procès arbitraires.

 

Partout la torture tente de briser le mouvement social : viols à la bouteille, ongles et cils arrachés, suspension pendant plusieurs jours par les mains, etc… Des arrestations pour n’importe quel motif, souvent les plus farfelus et dont les principales victimes sont les jeunes du M20F. Les peines peuvent être souvent longues : 12 ans pour une manif non autorisée, 1 an pour avoir mimé le roi, 2 ans à un rappeur, un poète, 2 mois pour des ados qui ont dénoncé l’augmentation exorbitante de l’eau et de l’électricité, aveux arrachés ou feuille blanche signée sous la torture... Au moins 70 jeunes du M20F sont en prison pour avoir réclamé la démocratie, la dignité, la liberté. En 2012, il y a eu 146 arrestations dont uniquement 24 actuellement libéré-es.

 

La Fédération Solidaires Etudiant-es (fusion de Sud étudiant et de la FSE), Les Comité de Soutien au Mouvement Marocain du 20 février (Montpellier et Paris/IDF) et l’AMDH (Association Marocaine des Droits Humains) dénoncent fermement la répression à laquelle s’adonne l’Etat sur le peuple marocain en lutte, et affirme son entière solidarité avec les étudiant-es en luttes, les prisonnier-es politiques et les victimes de la répression au Maroc.

 

http://www.solidaires-etudiant-e-s.org

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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 17:15

Expulsion, déplacement et nettoyage à Lille 1 !


Ce jeudi 31 janvier 2013, une centaine de CRS sont arrivés à l’Université Lille 1 dans le but d’expulser les deux camps Rroms situés à Cité scientifique. Les 70 Rroms de Cité Scientifique ont été déplacé aux camps du parking A4, à proximité de la BU provisoire. Contrairement à ce qui est indiqué par la présidence de Lille 1 et la préfecture, ce terrain déjà occupé par les Rroms n’est absolument pas adapté. IL n’y a pas d’accès à l’eau, pas d’électricité, pas de bennes à ordures, ni d’accès aux sanitaires. Nous constatons que la position de la présidence de l’université a été motivé par la volonté de nettoyer l’université pour les journées portes ouvertes du 2 février, ainsi que par le début des travaux de la résidence privée Reflex devant être construite à proximité de l’IUT. À terme, ces familles Rroms devraient être déplacés vers un terrain permanent. Au vu de la non avancée des travaux et des récentes déclarations du Ministre de l’intérieur, nous nous inquiétons du risque encouru par les Rroms d’être expulsé vers la Roumanie.



De Lille à Dijon,  migrants et Roms subissent les mêmes oppressions !

 

Dijon, expulsion d'un squat de Rroms, le 10 août 2012.

 

 

Vendredi 10 août 2012, une cinquantaine de Rroms ont été expulsés d’un bâtiment appartenant au Grand Dijon.
Ces locaux appartenant à la mairie de Dijon étaient vide depuis des années dans l’attente d’un projet d’urbanisme et le resteront sans nul doute pendant un certain temps encore. Les familles qui y avaient élus domiciles avaient dû fuir leur ancien logement menacé d’expulsion.


Fin décembre 2012, des migrants étaient expulsés d'un immeuble vide depuis plusieurs semaines à Fontaine-les-Dijon. L’eau et l’electricité n'étaient pas coupées, le chauffage tournait, il n’attendait plus que de nouveaux occupants... Mais non, une cinquantaine de policiers ont délogé les migrants venus simplement chercher un toît dans ce bâtiment appartenant au Grand Dijon.



Alors que la ministre du logement, Cécile Duflot, invite à réquisitionner les bâtiments pour y loger celles et ceux qui dorment à la rue, on voit partout la même logique de répression et de persécution des migrants et des Roms. Le gouvernement est responsable en poursuivant un désengagement de l’Etat de plus en plus fort en ce qui concerne les qualités d’hébergement des demandes d’asile. La ville de Dijon l'est tout autant, en laissant des bâtiments vides depuis trop longtemps alors que des familles dorment à la rue !


Nous appelons donc à cesser immédiatement les expulsions et à enfin trouver des solutions d'hebergement dignes pour ces personnes qui vivent dans la plus grande précarité !

Sources :
http://www.solidaires-etudiant-e-s.org/
http://www.brassicanigra.org/contributions/expulsion-ordinaire.html
http://www.brassicanigra.org/blabla/numero-hs-1/les-dessous-de-la-chasse-aux-roms-a-dijon.html
http://fr.squat.net/2012/08/13/dijon-expulsions-illegales-les-autorites-locales-recidivent/

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19 janvier 2013 6 19 /01 /janvier /2013 17:03

          Aujourd'hui, nous voyons en moyenne 3 000 publicités par jour. La publicité c'est la promotion des intérêts privés dans le but de pousser à la consommation. En tant qu'étudiant, nous n'échappons pas à ce phénomène : sponsors des corporations étudiantes, vendeurs de prêts étudiants, publicité pour la mal-bouffe etc. Le summum est atteint avec la distribution quotidienne du 20 minutes, véritable regroupement de réclames dissimulées entre deux dépêches de l'AFP.

 

          A la FSE nous réaffirmons notre volonté de conserver l'université en tant que lieu d'émancipation laïque, publique et critique. Nous dénonçons le silence de l’administration face à cette prolifération des messages publicitaires sur les murs de nos bâtiments. En effet, Université et publicité sont contradictoires, l'une défendant l'objectif de réflexion, l'autre l'acceptation passive de stéréotypes (femme au foyer, ou à l'inverse working girl, réussite par l'argent, idéalisation du modèle familial traditionnel...). La publicité ne sert en rien l'intérêt de l'étudiant qui se voit réduit à une simple source de profit.

 

La gratuité ; mais à quel prix ?

 

          Depuis 2010, la fac est envahie par le journal 20 minutes, journal d'une qualité plus que médiocre dont une page sur deux est dédiée à la publicité avec une partie « informative » uniquement constituée de dépêches AFP allégées. Le pire est qu'une majorité d'étudiants se suffisent de ce torchon. Ne réduisons donc pas notre intelligence à l'absorption de publicités !

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Présentation

  • : Solidaires étudiant-e-s - Dijon
  • : Bienvenue sur le blog de l'Union Générale des Étudiants de Dijon, section locale de Solidaires étudiant-e-s - Syndicats de Luttes (anciennement Fédération syndicale étudiante). Pour ne pas vivre enchaîné, il faut lutter, pour lutter, il faut s'unir, et pour s'unir, s'organiser...
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