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19 janvier 2013 6 19 /01 /janvier /2013 16:15

          Dimanche 13 janvier 2013 manifestaient à Paris plusieurs centaines de milliers de catholiques et autres conservateurs contre l'ouverture au mariage pour tous. Face à ces masses réactionnaires, non sorties de chez elles depuis 1984 et la mobilisation pour la sauvegarde de l'école privée, le gouvernement socialiste entend prendre en compte l'avis de ces manifestants plus habitués aux carreaux d'églises qu'aux pavés de la rue. Main dans la main, fondamentalistes de tout ordres, militants de droite et d'extrême droite, voulaient « faire entendre la voix de la rue » qu'ils ont tant décrié pendant les dernières mobilisations sociales, politiques et syndicales. Se cachant derrière des arguments fallacieux, allant du non-respect du code civil à la fin supposée de la civilisation occidentale, ces derniers entendent s'inventer une place dans le débat public. Il nous semblait pourtant que depuis 1905 et la séparation de l’Église et de l’État, les religieux de tous bords n'avaient pas voix au chapitre. Pourtant, le gouvernement commence déjà à reculer, en particulier sur la question de la Procréation Médicalement Assistée (PMA).


          Face à ce faux débat, nous estimons n'avoir qu'une position possible ; se battre pour l'ouverture du mariage aux lesbiennes, gays, bisexuels, transexuels, intersexes (LGBTI). En effet, depuis la dépénalisation de l'homosexualité en 1982, perdurent en France des inégalités entre hétérosexuels et homosexuels, le PACS, non réservé à ces derniers, n'a rien résolu. De plus, la question de l'homoparentalité n'est pas neuve, puisque de nombreux couples homosexuels ont déjà des enfants, mais ces derniers ne sont pas protégés aux yeux de la loi, n'ayant qu'un parent et ne pouvant être adoptés par l'autre. Enfin, contre les arguments avancés par les catholiques, aucune enquête sérieuse n'a réussi à démontrer qu'avoir deux parents du même sexe perturbe le développement de l'enfant.

 

          Tout en étant favorable à cette avancée, il nous semble important de signifier que lemariage ne doit être à aucun moment montré comme une norme ou une forme obligatoire pour les couples qui s'aiment. Défendant le mariage pour tous, nous défendons également le droit de chacun à choisir de ne pas se marier.

 

          Ne soyons pas dupes, nous n'entendrons pas réduire le débat politique à la seule question du mariage pour tous. Le gouvernement socialiste, pourtant détenteur de tous les pouvoirs (assemblée, sénat, région, villes, présidence...), fait durer ce débat afin de focaliser l'attention sur un écran de fumée cachant d'autres réformes. Citons par exemple l'accord signé à la mi-janvier destiné à casser le CDI et à accentuer la précarité de bon nombres de travailleurs. Nous n'oublions pas non plus la collaboration du gouvernement socialiste avec le patronat dans le cadre de fermetures d'usines qui sont pourtant majoritairement rentables.

 

          Arrêtons donc ces faux-débats, établissons le mariage pour tous et mettons fin à la casse sociale du travail organisée par le gouvernement socialiste !

 

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19 juillet 2011 2 19 /07 /juillet /2011 19:45
Communiqué de presse de la Fédération Syndicale Etudiante
Une fois de plus, ce sont les étudiant-e-s qui vont trinquer à la rentrée universitaire. Après l’annonce de la hausse des prix des repas aux Restaurants Universitaires de 1,7% à la rentrée, le nouveau ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Laurent Wauquiez, a annoncé une nouvelle hausse pour les étudiant-e-s : les frais d’inscriptions. 1,7% pour la Licence, 3,4% pour les Master, et 3,6 % pour les doctorats. Pendant ce temps, la sécurité sociale augmente de 3 euros, passant ainsi la barre des 200 euros.

Ces mesures sont couplées à la nouvelle réforme de la Licence, dont l’arrêté est passé en force au CNESER le 12 juillet. Cette dernière va augmenter le nombre d’heures d’enseignement par étudiant (sans augmentation de postes, poussant à des fusions de filières et des TD surchargés) et généraliser le contrôle continu. Le principal objectif est de limiter un peu plus l’accès à l’enseignement supérieur et la réussite aux examens des enfants des classes populaires qui se salarient durant leurs années universitaires (plus d’un-e- étudiant-e- sur deux). Le salariat étudiant est en effet la première cause de l’échec universitaire (taux de réussite divisé par deux) ! L’autre objectif de la réforme est de continuer le rapprochement du monde universitaire avec le monde de l’entreprise (« la professionnalisation ») renforçant la régionalisation des diplômes et diminuant l’enseignement des connaissances fondamentales liées à une discipline. Les stages en entreprises sous payés ou non payés ne serviront qu’à fournir une main-d’oeuvre bon marché au patronat ! La soumission de l’enseignement supérieur à l’économie de marché continue !
De plus, chaque année, les frais d’inscriptions des Masters et Doctorats augmentent largement plus que ceux de la Licence, afin de renforcer la sélection sociale au seuil de la recherche, et de limiter les études à la Licence, tutellisées par les nouveaux financeurs de l’université : les entreprises privées. Pour le gouvernement, le message est clair : la guerre est déclarée aux classes populaires !!
La Fédération Syndicale Etudiante s’oppose fermement à la nouvelle Licence, et exige la gratuité totale de toute l’éducation et la mise en place d’une garantie sociale étudiante (GSE), passant par une augmentation considérable des bourses sur critères sociaux en nombre et en valeur.
La FSE dénonce le vote des organisations étudiantes au CNESER favorable à la nouvelle Licence, et appelle tou-te-s les étudiant-e-s et les personnel-le-s à se mobiliser dès la rentrée, afin de mettre à mal les projets gouvernementaux de sélection sociale et de soumissions aux besoins des entreprises !!
Pour la justice sociale !! Seule la lutte paye !!
Etienne CIAPIN et Sébastien LINARD,
Pour le porte-parolat de la Fédération Syndicale Étudiante
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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 17:46

Nous publions sur notre blog et dans notre "Guide étudiant" le compte-rendu de notre activité de l'année, ainsi que celui de nos élus dans les conseils. Cela correspond à notre engagement de démocratie et de transparence envers les étudiants : savoir ce que la FSE a fait (dans les luttes et aussi dans les conseils via ses élus), mais aussi savoir ce que les autres organisations étudiantes ont fait, on n'ont pas fait. Comment s'étonner de la faible participation des étudiants aux élections universitaires si, pour commencer, ni l'UNEF ni Génération Campus-Associatifs ne rend compte de son action ou de celle de ses élus entre deux élections...

 

Droit des étudiants salariés :

Comme nous nous y étions engagé lors des dernières élections étudiantes, nous avons gagné une charte pour les étudiants salariés pour permettre à tous les étudiants travaillant au moins 8 h par semaine (au lieu de 20h avant!) d'obtenir des aménagements pédagogique dont une dispense d'assiduité aux TD/TP, une convocation écrite aux examens pour l'employeur et un examen spécifique pour les contrôles continus où les étudiants salariés seraient absents.

Nous avons ramé toute l'année pour obtenir ce statut avec des droits élargis qui valent pour tous les UFR, même ceux où aucun dispositifs n'existaient avant. Grâce à la charte, les étudiants salariés plus de 10 h par semaine ont même été dispensé de payer les 200 € de sécurité sociale étudiante.

Dans cette lutte, le travail a beaucoup avancé via notre élu au CEVU qui a défendu bec et ongle la proposition en commission de la pédagogie.

 

Cité-U : 

 En cité-U le CROUS a du revenir sur sa décision de privatiser le WIFI ( rendant la connexion payante pour 20€/mois). C'est au terme d'une grande campagne que le maintient du WIFI gratuit et public dans les résidences a été arraché.

Plus de 1500 étudiants (soit 1 étudiant en cité sur 2) ont signé notre pétition pour une rénovation des cités-U. Depuis un an, nous nous opposions à Génération Campus et au CROUS qui imposaient une « rénovation » destructrice ( le passage de chambres de 9m² en studettes détruisait 1/3 des chambres par pavillon rénové, avec des loyers en hausse). Présents à 100% des conseils d'administration du CROUS les élus FSE se sont appuyés sur la mobilisation (nombreux articles dans la presse et la radio) pour défendre une autre rénovation et la construction de cités-U.

 

Mouvement sur les retraites et contre G8 des universités : 

 Les militants de la FSE se sont fortement mobilisés dans le cadre de ces deux luttes importantes.

Le contre G8 des universités s'est tenu à Dijon à l'initiative d'un collectif où la FSE a beaucoup participé, organisant conférences, projection à l'Eldorado, débats, tables rondes mais aussi un cortège international contre le sommet du G8 déplacé in extremis à Paris.

Ce contre sommet a été l'occasion de dénoncer la politique actuelle de privatisation de l'Université et plus globalement la casse du service public.

 

Santé : 

 Nous désirions transformer le service de médecine préventive de l'université. En effet il a été transformé en centre de prévention et non en centre de soin, ce qui limite grandement son efficacité et sa capacité à répondre à la demande des étudiants (pas d'ordonnance et de médecin fixe). Le service de soin étant presque abandonné.

La présidente de l'université a refusé notre proposition car selon elle, le service répond à la demande étudiante, à croire que la santé est accessible à tous sans que les étudiants aient besoin d'un centre de soin gratuit et accessible facilement.


Élections aux UFR :

Nos bons résultats aux élections en UFR, comme dans l'UFR de langue, prouve que notre action est soutenu par les étudiants. En UFR sciences humaines, la FSE devient majoritaire pour la première fois avec 44% en licence et 49% en Master. Notre présence permanente et nos interventions dans de nombreux débats rendent la vie impossible aux mandarins des conseils. L'année prochaine nous organiserons des réunions par UFR pour reccueillir les avis des étudiants sur la vie de l'UFR mais aussi présenter un compte rendu de notre activité.


Session de rattrapage :

C'est par nos élus dans les conseils centraux que nous avons découvert que la faculté essayé de passer « l'air de rien » le déplacement de la session de rattrapage de septembre à juin.

Dans l'urgence nous avons envoyé une longue lettre aux élus de l'université pour mettre les aspects néfastes de ce changement. L'intervention de notre élue au CA a fait avoué à la présidente de l'université le manque de démocratie et de transparence de cette décision. C'est pourquoi nous continuerons de nous opposer farouchement au déplacement des rattrapages l'année prochaine, au cours d'une grande campagne.

 

Aide aux étudiants :

Depuis la rentrée, nous avons défendu une centaine d'étudiants pour des problèmes divers : inscriptions, rattrapages, retard de bourses, problèmes de notes...

Au CROUS, nos élus ont été très présent en commissions notamment celle des aides sociales d'urgence. Par l'absence quasi systématique des autres élus étudiants nous avons souvent été les seules à défendre les étudiants en commission en plus d'en avoir aidé une grande partie à faire leur demande.

En commission disciplinaire de l'université où un des juges de la commission est un membre du syndicat, nous avons été la seule organisation à accompagner les étudiants à leur jugement. De plus nous les avons aidé à concevoir des dossiers et une défense, montrant les réalités étudiantes. Dans de nombreux cas ( plus d'une vingtaine) cela leur a évité d'être exclu de l'université ou de devoir rembourser leurs bourses au CROUS.

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 11:00
La réouverture de l’arrêté Licence qui doit survenir avant cet été, en vue d'une application dès la rentrée 2011, provoque dès aujourd’hui l'inquiétude chez les étudiant-e-s et les personnels des universités. Il s'agira pour Valérie Pécresse, de rendre obligatoires les mesures jusque-là facultatives prévues dans le Plan licence de 2007.
A travers une première année généraliste et pluridisciplinaire, la nouvelle Licence sera réduite à une secondarisation du lycée. La pluridisciplinarité, n’est efficiente qu’au sein des filières d’élite où seul-e-s ces étudiant-e-s reçoivent une formation fondamentale de qualité dans chaque matière. Elle ne saurait être la solution à l’abandon des étudiant-e-s en Licence car elle ne se réduirait qu’à un saupoudrage incohérent des matières, aggravant la différenciation des parcours.
Un semestre en deuxième année serait consacré à un stage obligatoire en entreprise. Cette mesure est censée contrer le chômage accru des jeunes et les préparer à l’entrée sur le marché du travail. Cependant, aucun stage, par définition peu ou pas rémunéré, déconnecté du cursus universitaire et seulement applicable au bassin d’emploi local déjà fluctuant, ne permettra d’assurer une re-qualification décente du diplôme de la Licence. Car ce n’est pas à l’Université de fournir aux entreprises des travailleur/ses formé-e-s selon leurs besoins spécifiques et corvéables à merci, mais bien aux entreprises elles mêmes de financer la formation de leurs employé-e-s.
La ministre préconise par ailleurs une augmentation du volume horaire généralisée, ainsi que le contrôle continu intégral, sans tenir compte du fait que la moitié des étudiant-e-s, en partie issu-e-s des classes populaires, est toujours contrainte de se salarier pour financer ses études et que les enseignant-e-s comme les personnels BIATOSS sont toujours confrontés à une pénurie de postes, ce qui entraînera une nouvelle augmentation de la charge de travail, voire le recrutement instable de nouveaux précaires.
D’autre part, l'expérience de la mise en place de telles mutations réglementaires dans l’urgence est néfaste. Alors que ces nouvelles maquettes sont d’ores et déjà discutées au sein des UFR, cela va encore aggraver les conditions de travail des personnels des universités, et désorienter les étudiant-e-s.
  La Licence se métamorphosera en une coquille vide. D’après un référentiel de compétences centré sur les besoins du bassin d’emploi local, sur les compétences et non les connaissances, la réouverture de l’arrêté Licence n’augure en rien un recadrage national, mais une dévaluation inédite du contenu disciplinaire du diplôme, et représente, en ce sens, une régression majeure.
A l’initiative de la FSE et SUD Etudiant, les organisations syndicales étudiantes et politiques se réunissent d’ores et déjà pour opposer aux projets du Ministère une nouvelle direction pour la Licence et revendiquent des diplômes de qualité, reconnus nationalement dans leurs intitulés et leurs contenus, et dans les conventions collectives ; le réengagement social et financier de l'État ; l'accès de toutes et tous à l’Université, et l’égalité des étudiant-e-s face aux modalités de contrôle des connaissances grâce à un cadrage national.
La fédération SUD Étudiant et la FSE appellent dès aujourd’hui les étudiant-e-s et les lycéen-e-s et les personnels à s’organiser à travers la création de cadres unitaires locaux et nationaux, en vue d’une contestation d’ampleur à la rentrée 2011, si la Ministre persiste dans cette voie, apportant des modifications constituant une attaque contre la Licence.
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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 15:57

Comme indiqué dans Droit de cités, notre bulletin pour les étudiants résidents en cités U, nous mettons en lien les différents articles qui ont fait écho de nos deux campagnes de l'année (sur le Wifi et la rénovation des cités U), et des victoires qui ont étés obtenues.


Le Bien Public

" Des étudiants déterminés : les chambres d'étudiants vont être rénovées et le Wifi sera gratuit " http://www.bienpublic.com/fr/permalien/article/4989775/Des-etudiants-determines.html

" Les étudiants obtiennent gain de cause sur la rénovation des cités Uhttp://www.bienpublic.com/fr/permalien/article/4973403/Les-etudiants-obtiennent-gain-de-cause-sur-la-renovation-des-cites-U.html

" François Patriat invité à faire le tour des chambres étudiantes " http://www.bienpublic.com/fr/permalien/article/4807587/Francois-Patriat-invite-a-faire-le-tour-des-chambres-etudiantes.html

" Réseau brouillé sur le campus " http://www.bienpublic.com/fr/permalien/article/4120056/Reseau-brouille-sur-le-campus.html


Dijonscope

" La rénovation des cités universitaires, le "cheval de bataille" de la FSE face au Crous

http://www.dijonscope.com/012728-bourgogne-la-renovation-des-cites-universitaires-le-cheval-de-bataille-de-la-fse-face-au-crous

" La FSE invite F. Patriat à visiter des chambres universitaires " http://www.dijonscope.com/012181-dijon-la-fse-invite-f-patriat-a-visiter-des-chambres-universitaires


La Gazette de Côte d'Or

" Crous. Le Wifi restera gratuit, les logements abordables "http://www.gazetteinfo.fr/2011/04/15/crous-le-wifi-restera-gratuit-les-logements-abordables/

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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 10:20

Nous, organisations et individu-e-s qui nous sommes retrouvé-e-s au contre-sommet à Dijon du 5 au 7 mai 2011, réaffirmons notre détermination à lutter pour une éducation émancipatrice tout au long de la vie, et pour une recherche indépendante au service de tou-te-s.

 

Nous dénonçons la marchandisation planifiée de l'éducation, de la recherche et de la culture.

 

Nous sommes fondamentalement attaché-e-s :

 

* à une éducation publique et gratuite, ouverte à tou-te-s, à une recherche publique au service de tou-te-s,

* à leur indépendance en refusant leur pilotage par les pouvoirs politiques, économiques, financiers, religieux,

* au développement des savoirs et des connaissances fondés sur les coopérations et le travail collectif, dont le maintien est une condition de l'élaboration et de la transmission/construction des connaissances,

* à une authentique collégialité des décisions, sans hiérarchie, et à la représentativité des assemblées,

* au respect et à la solidarité entre les domaines de la connaissance et leurs acteurs, respect et solidarité garants de la créativité, de la diversité et de la richesse intellectuelle de la communauté éducative,

* à la non-mise en compétition, et au rejet du fantasme de « l'excellence »,

* à une éducation émancipatrice et critique, une formation initiale solide qui permette à tou-te-s un véritable accès à la culture, à l'enseignement supérieur, à une formation tout au long de la vie,

* à une pédagogie qui permette aux élèves et aux étudiant-e-s de participer activement à la construction de leurs savoirs,

* à la liberté d'enseignement des enseignant-e-s et à la liberté d'apprentissage des étudiant-e-s,

* à la stabilité de l'emploi, contre toute forme de précarité y compris la mobilité contrainte,

* à des conditions de travail décentes et respectueuses de la dignité des personnes,

* à la liberté pour tou-te-s d'étudier et de travailler dans le monde, dans le respect du principe de libre circulation des personnes.

 

En conséquence, nous sommes déterminé-e-s et nous engageons à :

 

* promouvoir les alternatives socio-éducatives et toutes les initiatives visant à construire une autre société, juste et égalitaire,

* dénoncer les réformes passées et à venir qui poursuivent la marchandisation de l'éducation et de la recherche,

* travailler au développement et à la convergence des luttes, interprofessionnelles et transnationales, par toutes formes d'actions et d'auto-organisations,

* dénoncer toute forme de répression des luttes sociales et soutenir les personnes, collectifs, organisations qui en sont la cible à travers le monde,

* construire la mobilisation contre les sommets internationaux, comme les G8 et G20, et les politiques libérales qui en découlent.

 

 

Le collectif d'organisation du contre-sommet « éducation-recherche »

Alternatifs 21, AMEB, ATTAC, CGT-Ferc, CNT21, CUAE, FASE, FSE, FSU 21, Forum social local 21, NPA 21, RUSF21, RUSF Franche-Comté, SNASUB-FSU 21, SNESUP-FSU 21, SUD Éducation Franche-Comté, UEC Dijon

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7 décembre 2010 2 07 /12 /décembre /2010 20:12

Suite à nos passages au porte à porte nous nous étions engagé à vous fournir des informations par rapport à notre action et à la menace que le réseau wifi du campus ne devienne payant.


Récemment les filtres sur de nombreux sites comme Facebook ou Youtube... et ont été levés.
Nous sommes satisfait de cette avancée, car nous avons agit en ce sens (passage dans la presse écrite et à la radio, tracte en porte à porte, pétition et intervention de notre élu au conseil d'administration du Crous).


Ce déblocage nous donne raison car il prouve que ce n'est pas le respect de la Charte RENATER et d'un soit-disant objectif pédagogique qui empêchait les étudiants d'accéder à ces pages web, pour preuve, c'est le même réseau qui est utilisé à l'université comme au Crous, le principal problème est donc sa faiblesse qui ne supporte pas suffisamment de connexions simultanée à son serveur.


Nous avons rencontré la présidente de l'université qui nous a confirmé qu'il était possible d'avoir la même qualité de connexion dans les résidences qu'à la faculté, moyennant une amélioration du réseau qui serait co-financée entre l'Université de Bourgogne et le Crous, sans surcoût pour les étudiants, ce qui était notre principale revendication.
Toutes ces informations nous prouvent que la lutte n'es pas terminée: avec le déblocage des sites les problèmes de connexion persistent et justifient notre requête d'avoir la même qualité de réseau à la fac comme dans les résidences.


De plus, la menace que le réseau devienne payant existe toujours puisque au dernier conseil d'administration du Crous, il a été imposé malgré l'intervention de la FSE, de convoquer la commission des marchés du Crous, pour qu'elle réfléchisse à une offre payante.


Avec plus de 850 signatures, notre pétition a trouvé un soutien chez les étudiants résidant en cités universitaire, nous continuons de mener la lutte à leurs côtés pour nous garantir l'amélioration de nos conditions de vie et d'étude.
Par le déblocage des sites nous avons démontré au rectorat que le filtrage était dû à la faiblesse technique des sites et non pas à un pseudo caractère pédagogique. Nous continuons de nous battre pour que le Crous abandonne son projet d'accès payant et accepte de partager avec l'université le coût de l'amélioration du réseau.


Il faut arrêter de penser que l'on peut faire payer les étudiants pour un service indispensable à nos études, déjà pris sur notre loyer !!

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15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 21:20

Les organisations syndicales signataires mettent solennellement en garde le préfet et ses représentants sur le terrain pour les risques qu'ils prennent en envoyant systématiquement les forces de l'ordre contre des jeunes qui manifestent pacifiquement, souvent accompagnés par des représentants des organisations syndicales. Ce fut le cas encore aujourd'hui aux abords de la place du 30 octobre.

Le droit à manifester est un droit constitutionnel et la loi accorde spécifiquement aux lycéens mineurs le droit de réunion.

Les fonctionnaires de police, en charge de l'ordre public, qui exhibent armes, bombes lacrymogènes, flashball et pistolets à la ceinture au sein même des cortèges montrent à quel point nous vivons dans un état répressif. Les provocations et violences policières sont inacceptables !

Ce pouvoir, qui sait que sa contre-réforme sur les retraites est rejetée par trois Français sur quatre, accuse les organisations syndicales d'entraîner la jeunesse dans la rue, alors qu'en fait c'est lui-même qui met la sécurité des jeunes en danger !

Les jeunes ne sont pas instrumentalisés,  ils ont parfaitement compris en quoi consiste cette contre-réforme grâce aux « efforts de pédagogie » déployés par le gouvernement ! Pour les organisations signataires, la jeunesse a toute sa place aux côtés des salariés, des sans-emplois et des retraités pour refuser ce projet qui compromet gravement leur avenir, ainsi que celui de toutes les générations.

Dijon, le 14 octobre 2010

 

Signataires :  FSE, CGT Educ'Action 21, SNES 21, SNUipp 21, FSU 21

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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 10:12

Le mercredi 15 septembre, les député-e-s ont approuvé-e-s la réforme des retraites en première lecture. Cela n'est pas étonnant, dans la mesure où cette réforme constitue un pas de plus dans ce que la bourgeoisie vol aux travailleurs/euses. En effet, n'oublions pas que depuis vingt ans, c'est 9,3% du PIB qui est allé du travail, donc des salaires, vers le capital. 9,3% qui représente 120 à 170 milliards d'euros. Et les classes dominantes osent nous parler d'un problème de financement des retraites, lorsqu'au même moment les cotisations patronales sont gelées, et que le MEDEF appel de ces voeux la mise en place d'un système par capitalisation.

C'est là le véritable enjeux de cette réforme, marchandisé et capitalisé le système de répartition solidaire, mis à mal par le désengagement patronal ainsi que par la flexibilisation du travail, la multiplication des contrats précaires, et la stagnation des salaires.

Après le 7 septembre, les directions syndicales appellent une nouvelle fois à manifester jeudi 23 septembre. Jusqu'à quand allons nous continuer à suivre de journées d'action en journées d'action lorsqu'au même moment l'alliance gouvernement/MEDEF détruit chaque jour un peu plus nos conditions de vie, d'études et de travail ?

La FSE appelle tous les étudiant-e-s à participer à la manifestation du 23 septembre. Nous continuons à affirmer que ces journées d'action ne sont pas à même de faire basculer le rapport de force, que seule la grève générale et l'élaboration de plate-forme de revendications communes peuvent y arriver. Ces journées d'action doivent être considérées comme des points d'appui pour, dans un premier temps, appeler à des réunions d'informations sur nos universités.

Retrait de la loi sur les retraites !
Solidarité étudiant-e-s travailleur-euse-s !

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11 août 2010 3 11 /08 /août /2010 13:28

 

Comme tous les ans, le ticket RU augmente, cette année, il passe de 2.90 euros à 3 euros. Alors qu'en 1981, il y avait une parité entre étudiant-e et État (c'est à dire que les étudiant-e-s et l'État payaient 50% chacun), maintenant les étudiant-e-s payent près de 60% du ticket!

            Le rapport Lambert, qui n'est rien d'autre que la LRU (loi « d'autonomie » des Universités) des CROUS, a annoncé une privatisation rampante de l'aide sociale. Cela s'imbrique totalement dans la casse généralisée des service publics (EDF-GDF, la poste, l'Éducation...) menée par le gouvernement au service des classes dominantes. En effet tout ce qui n'est pas rentable n'a pas sa place dans un système capitaliste.

            La FSE revendique un retour à la parité étudiant-e/État pour le prix du ticket RU. Nous nous battons contre le démantèlement des CROUS et de l'aide sociale et pour un réengagement financier massif de l'État dans tous les services publics. La FSE luttera au coté des personnel-le-s pour la titularisation de tous et toutes les salarié-e-s des CROUS.

 

             CONTRE LA PRIVATISATION DES CROUS

TITULARISATION DE TOU-TE-S LES SALARIE-E-S DES CROUS

POUR LA JUSTICE SOCIALE!

 

Nicolas Guegan, porte parole de la FSE

 

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  • : Bienvenue sur le blog de l'Union Générale des Étudiants de Dijon, section locale de Solidaires étudiant-e-s - Syndicats de Luttes (anciennement Fédération syndicale étudiante). Pour ne pas vivre enchaîné, il faut lutter, pour lutter, il faut s'unir, et pour s'unir, s'organiser...
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