Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
14 juillet 2010 3 14 /07 /juillet /2010 18:17

Mardi 6 juillet, François Baroin, ministre du budget, a annoncé plusieurs mesures visant à combler le déficit public. Parmi elles, une coupe budgétaire dans les aides aux logements étudiants.
Est-il nécessaire de rappeler que plus de 200 000 étudiant-e-s en France vivent sous le seuil de pauvreté- (moins de 733 euros par mois) ? Est-il nécessaire de rappeler que les aides au logement actuelles, ainsi que l'ensemble du système d'aide sociale, sont insuffisantes en nombre et en moyens ?

Concernant le logement, cela n'est pas mieux : aujourd'hui, les CROUS ne sont plus qu'en mesure d'accueillir que 7% des étudiant-e-s contre 50% il y a 50 ans. Depuis quarante ans le nombre de logements étudiants n'a quasiment pas augmenté alors que le nombre d'étudiant-e-s a été multiplié par dix. Or les plans de construction annoncés ne sont ni respectés, ni suffisants. De plus les rénovations se font au détriment d'une augmentation de loyer.

Que ce soit les politiques budgétaires et le désengagement social de l'Etat précarisant toujours un peu plus les conditions de vie des étudiant-e-s, ou les CROUS au niveau local qui gèrent au quotidien la misère sociale, nous devons réaffirmer haut et fort que ces politiques anti-sociales menées par les classes dominantes ne sont pas nouvelles, et qu'elles n'ont qu'un but : restreindre l'accès déjà compliqué à l'enseignement supérieur aux classes populaires. Les déclarations du ministre du budget vont dans ce sens, ainsi que les difficultés de logement rencontrées en ce moment même par la plupart des étudiant-e-s ou futurs étudiant-e-s. Les enfants des classes populaires sont ceux qui ont le plus de mal à financer leurs études et à les terminer avec succès. Or la réduction annoncée des aides au logement étudiant, constitue une restriction budgétaire majeure, l'accès à un logement indépendant exigeant un fort investissement financier, hors de portée des étudiant-e-s issu-e-s des classes populaires
Le gouvernement et ses ministres continuent ces attaques, en méprisant de manière ouverte les milieux populaires, en leur adressant ce message : les études ne sont pas faites pour vous !

La FSE continuera de défendre l'accès à l'université pour toutes et tous. Elle continuera son combat contre la précarité étudiante, et notamment contre la difficulté d'accès au logement.

Partager cet article
Repost0
8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 10:36

Communiqué de la Fédération Syndicale Etudiante

 

http://4.bp.blogspot.com/_8jrbeyrdSAU/TAZWEMvTDBI/AAAAAAAAAAw/KBfBoMb6Bc4/s1600/afficheetudiantinculp%C3%A9smira.gifDu 2 février au mois de juin 2009, un important mouvement notamment contre la loi LRU (Libertés et Responsabilités des Universités) a été mené par les personnels enseignants, chercheurs, Biatoss et étudiants des universités de France, dont Toulouse II le Mirail. Après des convocations au commissariat au cours de l'été 2009, sur plainte de la présidence de l'université Toulouse II le Mirail, sept étudiants ayant participé, parmi des milliers d'autres, à ce mouvement sont accusés de « vols » et de « dégradations ». Ils passent en procès le 24 juin 2010, et risquent de très lourdes peines, pour servir d'exemple.


         Nous n'acceptons pas qu'une université, après avoir requis l'intervention des forces de l'ordre à l'intérieur du campus, poursuive en justice certains de ses étudiants, connus et identifiés par leur engagement militant, pour des évènements ayant eu lieu dans le cadre d'un mouvement social.

 

Nous exigeons le retrait immédiat et inconditionnel des plaintes déposées à l'encontre de ces étudiants.

Nous appelons à un rassemblement le 24 juin à 8h devant le Tribunal de Grande Instance de Toulouse pour témoigner de notre solidarité. 

 

Nous appelons toutes les personnes, organisations,

partis et syndicats à soutenir ces étudiants victimes de la répression.

 

Signataires :  FSE, SUD-Eudiant, SUD-Education, AGEN, UNEF, Union Syndicale Solidaires, FSU 31, SNESUP FSU, SNASUB FSU, Fédération CNT Education, UL CNT 31, FERC-SUP CGT, CGT Educ 31, CGT Jeunes, CGT-E Dalkia, CGT freescale, RUSF, La Guerre Tue, UEC, MJCF, NPA, AL, PCOF, PCMF, JCML, Coup pour Coup, VP-Partisan VP

Partager cet article
Repost0
31 mai 2010 1 31 /05 /mai /2010 15:24

Communiqué de presse de la Fédération Syndicale Etudiante

 

L'assaut israélien contre le convoi humanitaire international qui tentait de briser l'embargo effroyable qui frappe la population de Gaza est un acte criminel de l'État d'Israël qui doit être condamné par l'ensemble du mouvement syndical.


Cet assaut rappelle une fois de plus au monde la situation de barbarie coloniale dans laquelle est plongée les Palestiniens par l'État sioniste.


La Fédération Syndicale Étudiante appelle les étudiants à s'associer aux protestations prévues dès ce soir contre ces nouveaux meurtres perpétrés par l'armée israélienne.


La Fédération Syndicale Étudiante, qui défend le droit des peuples à déterminer librement leur destin, appelle au boycott de l'État d'Israël. Ce dernier ne pourrait continuer son oeuvre d'oppression sans le soutien économique, politique et militaire des principales puissances impérialistes, dont la France. Le blocus contre Gaza doit être levé, les colonies  démantelées. Bien plus, tant que ne seront pas libérés les prisonniers politiques palestiniens, que les réfugiés n'aurontpas acquis le droit au retour, il faudra continuer, inlassablement, à se mobiliser en soutien des justes revendications palestiniennes !


Le colonialisme a toujours été défait, partout. Il en sera de même en Palestine. Dans cette lutte, nous soutenons les forces progressistes. Le jour viendra où sera arraché un État Palestinien uni et laïque, qui assurera des droits égaux à tous et toutes dans un Moyen-Orient débarrassé de la réaction et du colonialisme.

 

Pour la FSE,

le secrétaire national à l'international

Alexandre MAUPIN

Partager cet article
Repost0
4 mai 2010 2 04 /05 /mai /2010 21:08

Communiqué de presse

Dijon, le 4 mai 2010


La Fédération Syndicale Etudiante se félicite de la réussite de sa journée d'action sur le logement. Malgré le temps, troi s actions ont pu être menées à bien :



1. "Resto-U gratuit" A midi, les militants de la FSE sont entrés dans le Restaurant Universitaire Mansart pour bloquer les caisses, et laisser passer gratuitement les étudiants. Malgré les menaces et les pressions exercées par l'administration du CROUS, 600 étudiants ont pu bénéficier de la gratuité, et être sensibilisés sur les les problèmes liés au logement étudiant.

Nous avons particulièrement développé 3 revendications d'urgence : l'arrêt de la destruction de chambres en cités U, la rénovation des douches et le rétablissement du papier toilette à Mansart.

La FSE remercie les personnels de restauration du CROUS qui se sont investis pour continuer de servir les repas pendant que les caisses étaient fermées. Nous précisons que nous ne saurions tolérer que le CROUS mette en oeuvre ses menaces de répercuter le coût des repas gratuits sur les salaires de ses personnels de restauration.

2. Nous avons ensuite, entre 18h et 19h, distribués gratuitement des rouleaux de papier toilette à la résidence Mansart, où celui-ci avait été supprimé, pour des économies financières.

Pour nous, le but de cette action était de souligner l'absurdité de ces coupes budgétaires, qui conduisent toujours à dégrader nos conditions de vie, et qui font honte au CROUS.

3. Enfin, nous avons fait constater aux journalistes présents l'état délabré de certaines résidences universitaires, notamment sur l'état des douches, sans pression ni eau chaude, où se développent des moisissures.



A travers ces actions, la FSE espère avoir alerté l'opinion publique sur la précarité étudiante, souligné la nécessité d'un réengagement financier de l'Etat dans les CROUS, et créé un rapport de forces vis-à-vis du CROUS, permettant la satisfactions rapide de nos revendications, notamment lors de la rencontre que nous aurons, mercredi 12 mai, avec le directeur du CROUS de Dijon, M. Bougenot.

Enfin, nous avons voulu interpeler M. Patriat, Président du Conseil Régional, qui finance en grande partie l'actuel "plan de rénovation" qui détruit 1/3 des chambres rénovées. Nous voulons ainsi lui rappeler sa promesse, formulée lors de sa campagne, de recevoir la FSE pour aborder les problèmes de logement étudiant.

Luttons contre la précarité étudiante !

Solidarité avec les personnels ouvriers du CROUS !

Partager cet article
Repost0
17 décembre 2009 4 17 /12 /décembre /2009 15:07
Le rapport Rocard-Juppé sur le « grand emprunt » que Sarkozy et son gouvernement veulent souscrire trace les grandes lignes d'une nouvelle offensive contre l'Université – financée par l'endettement et aux frais des travailleurs.

Sous prétexte d'« innovation », il s'agit d'une nouvelle manne financière de 35 milliards d'euro qui sera déversée sur un patronat qui bénéficie déjà des innombrables exonérations et suppressions de taxes décidées par les gouvernements successifs - le tout sous le sceau d'une prétendue « relance » de l'économie, qui s'avère encore plus désastreuse que la crise capitaliste elle-même.

Mais ce que prône surtout ce rapport, c'est que l'emprunt serve à financer, et, de fait, à accélérer brutalement la privatisation des universités. La création d'une « agence nationale des campus d'excellence » déterminera les critères de financement utile au patronat, et orientera les fonds selon ces seuls critères. La concurrence inter-universitaire sera ainsi aggravée, les universités et les filières n'ayant d'autres choix que de se soumettre rapidement ou de périr.

Nous n'accepterons pas que quelques universités d'« élite », uniquement vouée à la formation de l'encadrement du système capitaliste, soient créées au détriment du droit aux études pour les classes populaires et au détriment des formations.

Il s'agit de la destruction des potentialités scientifiques et critiques de l'enseignement supérieur et d'une attaque en règle contre le niveau culturel général de la société.

Les dirigeants syndicaux qui se sont associés aux discussions sur le « grand emprunt », comme ils l'avaient fait sur la LRU, trahissent l'intérêt de la vaste majorité des étudiants et des personnels.

La FSE appelle à l'inverse les étudiants, les personnels et les organisations syndicales à exiger l'abandon de ce projet et à préparer ensemble la mobilisation nécessaire pour mettre un coup d'arrêt définitif à la privatisation de nos universités et à la politique capitaliste du pouvoir d'État.

La casse de l'université n'est pas négociable !
A bas le « grand emprunt » ! A bas la LRU !
Partager cet article
Repost0
15 octobre 2009 4 15 /10 /octobre /2009 17:49
Dans le prolongement de la mobilisation du printemps dernier dans les universités, le mouvement étudiant avait été fortement réprimé : à Paris, Lyon, Pau, etc. se sont enchaîné les arrestations arbitraires et les procès. à Toulouse, un militant de la Fédération Syndicale Étudiante a reçu un tir flashball dans l'œil. Et la répression cessé durant les vacances.

Ainsi, cet été à Toulouse, plus d'une dizaine d'étudiant-e-s ont été convoqués au commissariat central car leur est reproché des « vols de gâteaux » ( pour plus de 2000 euros !), des « tentatives de vol d'électroménagers » , des « porte cassée ». Ils risquent de fortes amendes.

A l'Université de Saint-Etienne, neuf étudiants sont passés en commission disciplinaire le 10 juillet. Ils devront attendre le 28 septembre pour connaître leur éventuelle sanction. Il leur est simplement reproché d'avoir participé au mouvement et aux piquets de grève sur leur Université, comme plusieurs centaines d'autres.

A Caen, une étudiante a écopé de 4 mois de prison avec sursis, accompagné d'une inscription sur son casier judiciaire qui lui empêche de passer des concours de la fonction publique. Pourtant, les témoignages des agents de police ne concordent pas.

Après l'affaire de l'élève du lycée Ravel de Paris, dont le principal a menacé de refuser l'inscription s'il ne n'engageait pas à cesser de militer sur l'établissement, il s'agit là de nouveaux exemples des représailles envers ceux qui se sont battus pour un enseignement public, gratuit, ouvert à tous et indépendant de tout intérêt privé.

La Fédération Syndicale Étudiante dénonce cette politique de répression généralisée envers lycéens et étudiants en lutte. Plus généralement, nous réaffirmons notre soutien inconditionnel à tous les militants de lutte, lycéens, étudiants ou salariés, victimes de la répression de la part de gouvernement, du patronat ou de leur complices.

D'ailleurs, la FSE mènera cette année, au sein d'un collectifs d'organisations syndicales et politiques, une campagne unitaire contre la répression généralisée du mouvement social.

Face à la répression, la solidarité est notre arme !


Pour la FSE, le président porte-parole, Thomas Miele
Partager cet article
Repost0
25 février 2009 3 25 /02 /février /2009 15:51

     Le mouvement sur les universités continue à prendre de l'ampleur. Plusieurs dizaines d'universités ont revoté la grève cette semaine, dont déjà 12 ont mis en place les piquets de grève. La première coordination étudiante qui s'est tenue à Rennes les 14 et 15 février a réuni 63 universités. L'appel adopté se prononce clairement pour l'unité de l'ensemble du mouvement universitaire, en met en son centre l'abrogation de la LRU. Il se prononce clairement pour "la cessation totale et reconductble des cours".


     Mais quelques semaines à peine après le début de la mobilisation on nous parle déjà de concertations, de "grenelles", de négociations, d'"états généraux" ! Déjà on demande au gouvernement une "véritable réponse" aux "inquiétudes" de la "communauté universitaire". Nous ne sommes pas "inquiets", nous sommes simplement conscients de ce que le gouvernement et le patronat veulent nous imposer ! Nous ne demandons rien à Sarkozy : il ne trahira jamais les intérêts de sa classe. Refusons le piège des négociations dans lequel on veut déjà nous faire sombrer.


     Notre seule arme face au gouvernement, c'est la lutte et la grève. Nous devons nous mobiliser jusqu'à la satisfaction de nos revendications. Imposons le blocage total des universités, en commençant par mettre des piquets de grève partout où les conditions sont réunies.


     La lutte contre le CPE l'a montré : le gouvernement ne recule que quand la grève menace de gagner ou gagne d'autres secteurs. Or aujourd'hui ce sont des milliers de travailleurs qui sont attaqués de plein fouet par la crise (baisses de salaires, "chômage technique", licenciements, etc.) et qui commencent à riposter malgré la passivité des centrales syndicales. Tous ensemble nous devons lutter pour faire reculer le gourvenement. C'est cette convergence avec les travailleurs qu'il redoute le plus : elle doit être notre objectif central. Suivons la voie ouverte par les travailleurs et le peuple de Guadeloupe !

 


Seule la lutte paie!
Personnels  enseignants et non-enseignants, étudiants : unité jusqu'à l'abrogation de la LRU!
Partager cet article
Repost0
18 février 2009 3 18 /02 /février /2009 17:03

Depuis plus de trois semaines, la lutte s'amplifie en Guadeloupe mais aussi dans toutes les colonies françaises. Ils se battent contre la vie chère, les bas salaires, les licenciements mais aussi contre l'oppression colonial et la corruption.

Comme l'a rappelé le LKP (Liyannaj Kont Pwofitasyon), dans un appel du 6 février, « le patronat et le représentant de l'État français jouent le pourrissement du mouvement pour ensuite réprimer ». En effet, depuis lundi, des affrontements ont lieu entre les manifestants et les forces policières françaises. Un dirigeant syndical a été grièvement blessé et plus de 70 manifestants ont été arrêtés dont des membres du LKP.

Aujourd'hui, mercredi 18 février, un homme d'une cinquantaine d'année a été tué par une balle perdue sur un barrage. Cette situation est dut au pourrissement orchestré par l'Etat français depuis plusieurs semaines qui ne répond que par des provocations et une présence policière accrue.

La Fédération Syndicale Étudiante soutient la révolte légitime des peuples antillais et réunionnais. Nous n'avons rien à attendre des négociations et autres Grenelle, seule la lutte collective et massive peut nous permettre de satisfaire nos revendications.

La FSE appelle toutes les forces progressistes à répondre à l'appel au soutien du LKP et à faire vivre la solidarité internationale ! La FSE appelle tous les étudiants à participer aux manifestations de soutien organisée en métropole.



Vive la lutte des peuples opprimés !

Partager cet article
Repost0
11 février 2009 3 11 /02 /février /2009 16:30

 

    La FSE se félicite du succès de la manifestation de ce 10 février, qui a réuni des dizaines de milliers d'enseignants-chercheurs, personnels et d'étudiants (50 000 à Paris). Ensemble, nous avons montré notre volonté de s'opposer aux attaques du gouvernement contre l'université. Depuis le début de la semaine, des assemblées générales réunissent des milliers d'étudiants et personnels pour voter la grève.

    Malgré cette forte mobilisation en train de se développer, le fait que l'abrogation de la LRU ne soit pas mise en avant est un obstacle à l'unité du mouvement. C'est en effet le seul mot d'ordre qui peut unifier étudiants, personnels BIATOSS et enseignants-chercheurs.
De plus, sans l'abrogation de la LRU, aucun victoire réelle n'est possible : quand bien même certains décrets seraient abrogés, tant que la LRU restera en vigueur, ils seront toujours susceptibles de ressurgir. Les directions syndicales portent la responsabilité de ne pas vouloir mettre ce mot d'ordre en avant. Souvent les enseignants plus précaires (vacataires, doctorants, etc.) ainsi que les personnels sont plus fermes sur cette question, comprenant évidement la nécessité pour eux d'une abrogation totale de la LRU.

    L'auto-organisation et l'unité la plus totale au sein de l'université de tous les secteurs attaqués est nécessaire. Cependant, les étudiants doivent aussi se réunir entre eux pour élaborer leur propre plate-forme de revendications. En effet, ils doivent préserver l'héritage de leurs luttes précédentes, afin d'aller plus loin que les revendications qui sont à ce stade celles des enseignants-chercheurs. Dans cette mesure nous appelons toutes les universités mobilisées à participer à la coordination de ce week-end à Rennes.
    Nous nous opposons au principe d'une coordination où les étudiants et les personnels BIATOSS ne représenteraient que 2/5 des délégations : par cette inégalité des personnels et étudiants face aux enseignants-chercheurs, ce type de coordination est une reproduction pure et simple de la hiérarchie imposée dans les universités.

    La « grève active » actuellement choisie par les enseignants-chercheurs ne peut être qu'une première phase de mobilisation, utile pour sensibiliser les étudiants, mais qui ne saurait être suffisante. Il faudra que la grève des enseignants-chercheurs signifie l'arrêt complet de l'ensemble des cours afin de bloquer le fonctionnement de l'université. C'est par ce seul moyen que l'on pourra construire le rapport de force qui permettra d'obtenir la victoire sur l'ensemble de nos revendications.

Abrogation de la LRU sans condition !
Fac ouverte aux enfants d'ouvriers !

Partager cet article
Repost0
2 février 2009 1 02 /02 /février /2009 13:15

       Le 29 janvier, 2,5 millions de personnes sont descendues dans la rue : travailleurs du public et du privé, retraités, chômeurs, étudiants et lycéens etc. Une mobilisation massive contre la politique gouvernementale et les attaques dont sont victimes les classes populaires. Néanmoins, cette journée ne suffira pas à faire reculer le gouvernement qui mène, de manière de plus en plus arrogante, une politique anti-sociale.


       Depuis plusieurs semaines, les étudiants se réunissent en Assemblée Générale pour dénoncer la politique de privatisation des universités ainsi que la précarité étudiante de plus en plus importante. Rappelons que 77% des étudiants doivent travailler durant l'année scolaire ou pendant la période estivale (voir les deux) pour financer leurs études.


        La Fédération Syndicale Étudiante appelle les étudiants à poursuivre la mobilisation. Car le seul moyen d'inverser cette tendance, c'est de nous organiser et de lutter.


        La FSE appelle les étudiants à construire, à la base, l'unité avec les travailleurs car leurs intérêts sont les nôtres ! Comme l'a montré la grande grève de Mai/Juin 68, c'est dans l'unité avec les travailleurs que nous ferons plier le gouvernement !

 


Seule la lutte paie !

Fac fermée aux intérêts privés !

Fac ouverte aux enfants d'ouvriers !

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Solidaires étudiant-e-s - Dijon
  • : Bienvenue sur le blog de l'Union Générale des Étudiants de Dijon, section locale de Solidaires étudiant-e-s - Syndicats de Luttes (anciennement Fédération syndicale étudiante). Pour ne pas vivre enchaîné, il faut lutter, pour lutter, il faut s'unir, et pour s'unir, s'organiser...
  • Contact

Permanences

N'hésite pas à passer nous voir ! On tient des permanences tous les jours au local S40 (sous-sol extension Droit, bâtiment Droit / Lettres) du lundi au jeudi de 10h à 18h. Sinon, pour nous contacter par mail : uged_fse@hotmail.com

Rechercher

Archives